L’orage est passé, mais c’est une véritable inondation en héritage. Il y aura un peu de soleil, puis plus. Les saisons vous savez…alors profitez-en. Ça ne va pas durer. La perturbation s’installera de façon durable. Arrêt 313, un baiser hospitalier, après l’évanouissement définitif. Sa femme est morte, alors caveau, parapluie, cravate noire, l’espoir aux talons. Se glisser dans les gestes d’un autre qui aurait envie de vivre, le bon statut, les bonnes manières, mais recevoir une ultime lettre avec un soleil enfantin comme cachet, un chiot pour présent post-mortem, ultime lien avec la défunte et l’espoir. Mais tout est à vendre, ou bien à prendre. On peut tuer avec un crayon, faire des trous chez soi. Traiter avec civilité ses prochains, laisser surgir la bienveillance ? Ce ne sera pas au programme. Un bourbon et un canardage sans fin au programme. Crépitement des canons, trouées impitoyables. La mafia passe son temps à boire son ennui, dans le ça défensif, aller toujours vers le conflit, l’inattendu de peurs coulissées grandissant jusqu’au vertige du chaos. Dilution de l’humain, carnage qui remonte, au sternum à la lie, à perte on s’explose.