Critique N°51 : An unfinished business.

• Après avoir venger son chien et récupéré sa voiture, Wick doit suivre les règles et honorer son serment fait envers un ancien ami. Aidant à contre-cœur son ami, Wick va s'engager dans une guerre avec des assassins aussi dangereux que lui.

Après la belle claque que fût John Wick premier du nom, Chad Stahelski rempile et reste à la barre pendant que David Leitch se laisse vagabonder à d'autres projets comme Atomic Blonde.

Keanu Reeves, Lance Reddick et Ian McShane rempilent dans leurs rôles, accompagnés du nouveau casting qui va gentiment se faire décimer pendant le film. Common va être de la partie et va même mettre notre bon John Wick dans une situation délicate.
J'ai bien aimé la petite réunion Keanu Reeves/Laurence Fishburne, y'a rien de spécial à dire mais mon ego a apprécié.

Le premier film était une énorme surprise donc forcément le deuxième sera un poil moins surprenant.
Heureusement Chad Stahelski va jouer la carte du renouvellement tout en gardant la même recette.
On a un renouvellement dans la façon de développer l'action (comme les lieux plus exiguës et moins peuplés et la scène tout simplement bluffante des miroirs).
Mais on va garder la même recette grâce à des combats très beaux et des plans assez proches du premier opus.
Réussissant à se relever après les moultes coups qu'il va se prendre, Wick va alterner entre des combats d'une rare violence (non dénués d'élégance) et une brutalité rappelant The Raid.
Le peu de dialogue présent va permettre, entre deux fusillades, de nous en apprendre plus sur la confrérie des assassins et l'univers de Wick.

Sur la fin, John Wick se retrouve seul face à sa propre confrérie et j'ai hâte de découvrir le 3ème opus, Wick devant faire face à une chasse à l'homme. Va-t-il réussir à s'en sortir ou va-t-il finir sa vie dans le caniveau, une balle entre les deux yeux ?
Il nous reste plus qu'à attendre la sortie de la conclusion de cette trilogie pour avoir les réponses.