John Wick est de retour, et cette fois ça ne rigole plus...
Parabellum est le troisième opus de la saga John Wick, et cette fois, le réalisateur a bien compris ce qui avait fait le succès des deux précédents : l’action et les néons.
C’est donc avec un immense plaisir que je retrouvais mon assassin favori après une fin magistrale sur le film précédent. Le film nous replonge directement dans l’action dès le début, avec des scènes dans un New York de nuit sous la pluie, rendant une ambiance et une atmosphère folle grâce à une photo toujours plus osée et audacieuse avec de magnifiques éclairages dû aux néons de la ville.
Un autre point fort, et c’est celui qui porte le film, ce sont ses chorégraphies lors des combats.
Chaque scène d’action est différente avec une spécificité bien particulière dans la manière de l’exécuter. Là où normalement je ne suis pas fan des films où la base principale est le combat, John Wick sait me faire aimer chaque scène avec une réalisation et une image toujours plus recherchée.
Ce que j’aime également, c’est la classe qu’ont chaque personnage et le respect qu’ils ont entre eux. Je m’explique : habituellement les antagonistes dans les films d’action ne sont là que pour tuer le héro, mais ici, il y a un respect et une hiérarchie qui rendent le lien social entre chaque assassin intéressant.
Bien sûr, le film a certains défauts, comme le fait qu’à force d’avoir combat sur combat, ceux de la fin sont moins jouissifs que les premiers, et certaines longueurs sont également présentes (je pense aux scènes dans le désert).
Je peux donc le dire, John Wick est une saga unique qui s’est fait une place dans le genre du film d’action en imposant un nouveau style de film à la fois simple dans son concept mais extrêmement travaillé dans sa réalisation et son interprétation.