Hey Jude
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Pendant la guerre, une jeune fille juive survit dans une cachette sous la protection d'une famille tandis que les nazis rôdent en ville. Sur ce canevas qui reprend une histoire dont même Charlie Hebdo n'oserait jamais publier un dessin satirique - celle du Journal d' Anne Frank - Taika Waititi parvient à monter une comédie burlesque, à la Lubitsch, dans laquelle la satire de Hitler et de la Gestapo ne fournissent qu'un ressort secondaire. La force de conviction du film, ce qui produit de l'adhésion de la part du spectateur, provient surtout de la magie du regard enfantin qui porte le récit, celui de Jojo, le jeune garçon qui a pour ami un Adolf Hitler déjanté et ectoplasmique. Dans ce monde imaginaire de l'enfance, la jeune fille menacée (Elsa) ne peut pas mourir à Bergen Belsen (comme Anne), mais doit être sauvée pour vivre peut-être jusqu'à aujourd'hui et avoir quatre-vingt-dix ans.
On ne peut évidemment pas s'empêcher de penser à Wes Anderson , en particulier à Moonrise Kingdom, pour donner une idée du mode opératoire de ce film. Sa manière de montrer des jeunes engagés dans des situations assez proches pendant la même guerre renvoie aussi au superbe roman d'Anthony Doerr : Toute la lumière que nous ne pouvons voir ; un roman qui est à mille lieux de la dérision.
Créée
le 1 févr. 2020
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