Le rythme est bien scandé, le décor années 80 un peu glauque soigné, le scénario efficace et le tout est porté par un Joaquin Phoenix brillant. L'ensemble est excellent, y compris la mise en scène du syndrome pseudobulbaire qui illustre une belle étude de cas psychiatrique. Reste à savoir quelle est l'intention politique du projet, car même si Joker se dit " apolitique ", il est impossible de faire l'impasse sur la question. Un rapide survol des critiques laisse penser que chacun peut y aller de son interprétation : de la glorification des révoltes sociales à leur dénonciation. Je préfère m'abstenir.