Un film lent et profond qui repose sur le talent de son acteur principal. La lente descente d'une personne inapte au monde qui l'entoure. Ne comprenant pas les codes et le fonctionnement de l'extérieur l'esprit finira par basculer suite aux effets secondaire de cette même société qui elle même est en crise.
Entre délire intérieur et folie extérieure le film propose de suivre une revisite de la Némésis de Batman.
Loin d'être le film de l'année et bien trop encensé. Il joue sur deux styles, le film sombre et le film artistique. Tout repose sur la seule performance de son acteur et il est un peu dommage que le reste du film n'apporte pas plus de chose. Il manque un truc dans toute cette longueur.
Le thème du déclin de la société moderne et ses effets sur secondaire sur les personnes dépendantes de l'aide collective incarné par Arthur Fleck est subtile. Le Joker devient un mal créé par un système malade mais la narration est trop politique et se repose sur une haine des riches décadents et fautifs. Le subtile devient un peu trop facile.
Le joker est un film qui ne parlera pas à tout le monde, et même si l'acteur nous offre une prestation impressionnante. J'y ai passé un bon moment à voir les évènements s'embraser.
Ma note :
nez de clown /20