Balayer, astiquer ...

Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert de Niro sont à l'affiche d'un film de David O Russel ? Mais quelle incroyable surprise dites-donc !

Après Happiness Therapy et American Bluff, j'avais juré qu'on ne m'y reprendrais pas concernant le cinéma de O Russel. Pourtant Joy contre toute attente a attisé ma curiosité, certes j'ai mis le temps pour le voir, mais tout de même.
J'aime les parcours de vie, qu'ils soient masculins ou féminins d'ailleurs, et autant dire que si le pitch de Joy ne fait pas rêver, il a au moins le mérite d'être curieux. Rare sont ces films féministes qui nous narrent les histoires de femmes et de leur balais. Alors après tout pourquoi pas, c'est un parti pris.

Mais malheureusement, Joy ne présente rien de neuf. Malgré la solide prestation de Jennifer Lawrence, le film s'avère assez laborieux. Dénonçant les clichés sans jamais chercher à aller plus loin, cette histoire n'est résolument pas moderne. On préfèrera le Erin Brockovitch de Steven Soderbergh avec Julia Roberts. La mise en scène est plate et même l'utilisation du gimmick avec les soaps ne fonctionne pas, tant le propos s'avère vain.

On a vu des pubs Dyson plus sympathiques que ce Joy, film définitivement vain et à côté de la plaque. Autant passer son chemin ...