Après « American Bluff » qui ne m’avait pas forcément convaincu et malgré le casting, après « Happiness Therapy » film gentiment déjanté, Russel revient avec « Joy », l’ascension d’une jeune mère de famille vers le business à son plus haut niveau.


Joy, très jeune, est douée de ses mains, elle invente, elle recycle, elle imagine.
Malgré son bon niveau scolaire, elle abandonne ses études pour s’occuper de sa famille quelque peu à l’ouest.
La voilà mariée et mère de deux enfants à tout juste vingt ans. Son mari, qui deviendra rapidement son ex, est un brave type, chanteur et looser à plein temps.


Responsable de tout ce petit monde, elle joue les mères Courage. Abandonner ses études OK mais personne ne lui a demandé de se marier et de faire deux enfants, bref.


Miss « j’ai raté ma vie » va un jour d’inspiration réinventer le « balai serpillère », elle va démarcher pour défendre son projet et pour déposer le brevet. Grâce à l’aide inespérée de sa nouvelle belle mère (jouée par Isabella Rossellini) qui va financer le projet auquel personne ne croit vraiment.


Au passage une prestation tous frais payés de Robert De Niro en père boulet, canard boiteux et inconsistant.


C’est bien joué, bien réalisé mais totalement inintéressant car finalement la réussite de Miss Joy on s’en fout totalement. A part son balai et quelques cintres en velours, la demoiselle n’a pas révolutionné grand-chose mais juste facilité la tâche de Mme Ménage au Quotidien, mais soyons honnêtes, ça colle dans le contexte de l’époque, soit un poil sexiste.


Pour conclure, c’est moralisateur et faussement loufoque.De plus on supporte la voix-off de mémé Mimi, conteuse en chef.


Bradley Cooper est égal à lui même c’est à dire insignifiant et Jennifer Lawrence est déterminée et mignonnette façon « Hunger Games ». Une vraie rebelle face à l’industrie et les hommes…. mouais !


NB: Quand elle enfile ses Ray-Baban au Texas façon guerrière on atteint les sommets du grotesque.


Un film dangereux pour les âmes susceptibles de croire encore au Père Noël Coca Cola et au rêve américain.


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le 21 avr. 2016

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