Judge Dredd par --------------------

Hier soir, dans une forme particulière de folie, je lance le Juge Dredd, un navet mondialement reconnu. Et pourtant, je pense que toute une génération a été marquée par ce film. Quand ce film est sorti, j'avais quatre ans, et je l'ai donc vu petit. Plus tard, je le remet, ne me souvenant même plus du scénario, et j'ai eu le bonheur de voir la magie opérer : Ce navet est en fait très sympathique.

Alors non, il ne l'est pas à cause du jeu d'acteur : Stalone et son copain sont entre le sur-jeu et le ridicule, basculant vers l'un pour plus vite retourner vers l'autre.

Il ne l'est pas non plus à cause du scénario, capilotracté au possible, compliqué quand il aurait été si facile et plus plaisant de faire simple. Non mais cette histoire de clone ? D'accord, c'est fidèle au comic, mais c'est pas l'idée du siècle de l'utiliser dans un film. D'un coté, on a un film violent et basique, simple, et de l'autre un film avec beaucoup d'ambition et un scénario qui se veut compliqué. Quand les deux se télescopent, ouille.

Il ne l'est pas non plus par sa fidélité au comic, surtout dans le 2nd degrés totalement oublié par le réalisateur ici. Oui, il est présent, mais l'humour que l'on peut (parfois) voir n'est pas celui du comic. Alors je ne dirai rien, je saluerai même, si ça ne semblait pas deplacé sur un écran.

Pourquoi est-ce que j'aime ce film alors ? La nostalgie sans doute. C'est la seule explication que je trouve.

Une citation pour la route, qui représente bien l'esprit du film.

"Vous auriez pu sauter par la fenêtre." "Du 40 ème étage ? C'était du suicide !" " Peut-être, mais c'était légal.".

Je ferai donc parti des spectateurs dans les salles lors de la sortie de Dredd, normalement en fin d'année. Si ils me la ratent, je mets le feu au ciné.