Porté par une Renée Zellweger transcendée et transformée, « Judy » est un biopic relatant la vie mouvementée de l’enfant star que fut Judy Garland. La figure de style emprunte beaucoup à l’incarnation de Marion Cotillard dans « La Môme » d’Olivier Dahan tant il est vrai que les vies mythiques d’Edith Piaf et de Judy Garland se rejoignent dans l’imaginaire collectif. Sans trop en dire, notre critique d’un autre mythe d’Hollywood.
Synopsis :
Hiver 1968. Judy Garland débarque à Londres pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Trente ans déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Judy a débuté son travail d’artiste à l’âge de deux ans avec ses sœurs , cela fait maintenant plus de quatre décennies qu’elle chante pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Alors qu’elle se prépare pour le spectacle, qu’elle se bat avec son agent, charme les musiciens et évoque ses souvenirs entre amis ; sa vivacité et sa générosité séduisent son entourage. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle aspire à rentrer chez elle et à consacrer davantage de temps à ses enfants. Aura-t-elle seulement la force d’aller de l’avant ?
LA CRITIQUE À LIRE SUR SCREENTUNE
Même si le film reste d’un classicisme formel, il est habité par une Renée Zellweger éblouissante qui dévore l’écran comme Judy dévorait la vie.
Une prestation exceptionnelle pour laquelle elle a fait d’énormes sacrifices (amaigrie au point d’être le sosie parfait de Judy) et ponctuée d’une prestation vocale (elle interprète toutes les chansons) qui lui a déjà permis d’être consacrée aux Golden Globes en attendant certainement de décrocher une seconde statuette amplement méritée aux Oscars.