Que tapent les tambours

Lorsque vous lirez cette critique, vous pourrez entendre les tambours du jeu à chaque moment. Jumanji, un jeu pour tous ceux qui espère laissez derrière eux leur univers. Êtes-vous prêt à jouer une partie ?

Ce film de 1995, reste pour moi le meilleur film d’aventure et de fantastique de mon enfance. Joe Johnston réalise un film au box-office mondial. Ce film est un véritable succès, contrairement à sa suite de 2017 – Jumanji : Welcome to the Jungle – qui est une profonde déception. La première fois que j’ai vu le film Jumanji, j’avais 8 ans, il m’avait tellement marqué que je l’ai revu au moins 5 fois d’affilé. Un mélange d’aventure, de fantastique, d’humour comique et dramatique, ce film est captivant, entrainant et époustouflant pour ce qui est des effets spéciaux. On apprécie tellement Robin Williams d’avoir joué le rôle d’Alan Parrish. Il était déjà exceptionnel pour avoir joué le rôle de Peter Pan dans le film Hook de Steven Spielberg et Daniel Hillard dans le film Madame Doubtfire de Chris Colombus. Joe Johnston a su adapté le roman de Chris Van Allsburg au cinéma en ajoutant un plus qui fera que le film sera plus saisissant que le livre.

Aventuriers méfiez-vous, ne commencez que si vous avez l’intention de finir. Les effets saisissants de ce jeu ne cesseront que lorsque l’un des joueurs aura atteint Jumanji et prononçait son nom.

Evidemment, si on ne lit pas les règles jusqu’au bout les joueurs peuvent se retrouver piégés à tout jamais dans Jumanji. Mais voilà, Jumanji n’est pas un jeu ordinaire, car ce n’est pas le joueur qui a envie d’y jouer, c’est le jeu qui attire les joueurs à vouloir y jouer. Les tam-tams vous attirent et une fois que vous avez trouvé Jumanji, celui-ci vous oblige à jouer. Et une fois les dés lancés, c’est le jeu qui prend le contrôle de votre vie, comme le dit Alan « ce sont les dés qui décident ». Et une fois les dés lancés, le spectateur se pose des questions sur ce qui va se passer et ce qui va sortir du jeu. Le spectateur reste subjugué par les créatures de la jungle qui sortent du jeu et envahissent la ville – Joe Johnston reste sur ce point fidèle au livre.

En ce qui concerne le scénario : Joe Johnston commence le film sur un préquel du jeu, il aurait donc été créé il y a 100 ans, peut-être même plus. Déjà, Jumanji n’est pas un jeu qui prend la poussière et qu’on peut cacher ou se débarrasser complétement. L’histoire se décompose en 2 temps :

• 1969 : un jeune garçon (Alan Parrish) entend les tambours du jeu Jumanji et le ramène chez lui. Il commence une partie avec une fille (Sarah Whittle) mais la partie s’arrête en cours de route quand le garçon se fait aspirer dans le jeu.


• 1995 : deux enfants, Judy et Peter, entendent les tambours du jeu Jumanji dans leur maison. Ils décident de faire une partie, mais quand l’un d’eux libère Alan, la partie commencée en 1969 reprend. La partie n’est pas finit.

Intrigue, suspense, danger et chasse à l’homme sont aux rendez-vous. Le spectateur reste attentif durant toute la durée du film. Un scénario bien ficelé avec une BO signé James Horner.

En ce qui concerne les acteurs : Robin Williams est tout simplement génial dans le rôle d’Alan Parrish. Ce personnage a vécu 26 ans dans le Jumanji, Robin Williams prête donc les traits d’un Alan Parrish qui a dû survivre et affronter toutes les créatures du jeu, mais surtout qui a peur. Piégé pendant 26 ans dans une jungle infernale, il bat les records, ça peut vous changer un bonhomme. Le seul problème, c’est que Robin Williams n’est pas suffisamment convainquant dans son regard apeuré.

Bonnie Hunt joue le rôle de Sarah Whittle en 1995, elle est tout simplement hilarante. Rien que dans la première scène, c’est elle qui nous fait mourir de rire. Bonnie Hunt joue une femme à la fois terrifiée mais aussi un peu fou. Comme Alan, elle a vécu seule pendant 26 ans et elle n’a jamais oubliée cette fameuse nuit où Alan s’est fait aspiré dans le jeu qui l’a rendu complétement folle. Malheureusement, son rôle de folle passe vite en second plan.

C’était bien avant Spider-Man, quand Kirsten Dunst était encore jeune et qu’elle nous poussait déjà ces fameux cris de peur. Cette jeune actrice joue donc le rôle de Judy Sheperd, une fille qui raconte souvent des mensonges. Mais lorsqu’elle joue à Jumanji, elle oublie son côté menteuse et suit la règle en entier. C’est donc son frère Peter, joué par Bradley Pierce, qui décide de tricher pour aller plus vite. Seulement Jumanji a horreur des tricheurs et les punit en leur donnant l’apparence d’un animal – thèmes très souvent abordé dans la série animée du même nom.

Jonathan Hyde joue deux rôles différents dans ce film, il est à la fois le père d’Alan Parrish et également le chasseur Van Pelt, personnage créé par Jumanji. Dans le film, Van Pelt et Samuel Parrish sont une même personne. Van Pelt est en fait le côté obscur de Samuel Parrish. Ce n’est pas le seul film à avoir imaginé ce genre de personnage (ex. Peter Pan – l’acteur qui joue le père de la famille Darling et aussi le capitaine Crochet). Quoi qu’il en soit Jonathan Hyde est juste parfait dans ses rôles.

David Alan Grier et Bebe Neuwirth sont les deux autres acteurs du film qui retiennent un tant soit peu notre attention. David Alan Grier dans le rôle de Carl Bentley et plus encore important que Bebe Neuwirth qui joue le rôle de la tante de Judy et Peter. Ces deux personnages n’ont juste pas de chance dans ce film que ce soit en 1969 ou en 1995.

Pour conclure, Jumanji (1995) est pour moi un film tout simplement stupéfiant et inoubliable. La fin de ce film, laisse une certaine interrogation étant donné que le jeu à dériver jusqu’en France et comme on entend les tam-tams du jeu, la question que je me posais c’était : et maintenant ? Plus rien. Et c’est très dommage parce qu’avec cette suite de 2017, ça ne coïncide plus. Cela aurait été très dommage de réaliser un reboot ou un remake de ce film, mais si Jumanji devait revenir une troisième fois au cinéma l’idée de faire un remake serait alors plus intéressant plutôt que de faire encore une suite.

Un dernier mot : « Jumanji »