"Why am I wearing half a shirt and short shorts in the jungle ?" !

Le film que personne n'attendait, le film dont tout le monde se foutait, le film qu'on s'attendait à qualifier du doux mot de "merde", et le film qui pourtant a fait un gros carton au box-office et devant lequel on se dit : "Ben, ce n'est pas si mauvais que cela !".

Pour Jumanji, le film original avec le très regretté Robin Williams, il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (découvert trop tard, désolé !) donc je ne vais pas du tout m'étendre dessus. Je vais me concentrer exclusivement sur Jumanji : Bienvenue dans la jungle.

Bon que ce soit clair, le film est une bonne surprise parce que justement on n'en attendait absolument rien. On est à un milliard de kilomètres du grand chef d'oeuvre de l'Histoire du cinéma, qui changera notre façon de voir le septième art pour des siècles et des siècles. C'est juste un divertissement fun, sans subtilité aucune certes, avec de gros défauts (le méchant qui manque trop de consistance et d'ampleur pour être un seul instant inquiétant, quelques gags un peu lourds, etc.), mais qui remplit parfaitement son contrat de divertissement fun devant lequel on ne s'ennuie pas une seule seconde, qui présente des personnages super-stéréotypés, mais attachants et drôles. Le tout avec un casting qui a de la gueule.

Bon d'accord, le début pompe sans vergogne The Breakfast Club. Mais s'il faut cela pour prendre son pied à voir Dwayne Johnson, en adolescent geek et timide, l'ultra-sexy Karen Gillan, en adolescente intello et timide, ou encore Jack Black, dans la peau de la princesse narcissique du lycée, fan de selfies et d'Instagram, on prend malgré tout, on savoure sans prise de tête, et on est content.

Franchement c'est du bon divertissement sans prise de tête...