C'était parti pour un 7, mais la raison m'a ramenée vers un 6+ Coup de Coeur. Sympa divertissement qu'est ce Jumanji : Next Level où le film a réussi à me faire rire tout du long malgré le fait qu'il dure prêt de deux heures (le dernier film de 2H qui m'a fait vraiment hurler de rire étant L'Ascension de Skywalker)
No, no, no ! I'm the old fat dude, This can't be happening !
Ceci étant dit, je n'était pourtant pas super fan du premier opus, bien que passable, la suite s'avère particulièrement savoureuse où la mécanique du "Blockbuster Sequel" savamment huilée s'opère "presque" normalement. En effet, on attend du film et surtout d'une suite de nous amener aux repères que nous à laissé le premier, or l'opération s'inverse avec ce choix scénaristique d'intervertir certains avatars du jeu en y incluant les deux papy's que sont Devito & Danny Glover. Là ou dans le premier, les avatars du jeu Jumanji étaient incarnés par des personnes fixes (une bande d'adolescents) avec un type de comportement bien défini (le courageux héro pour Dwane Johnson, la pimbêche pour Jack Black, le Football Player pour le zoologiste, Kevin Hart...) là, le rélisateur Jake Kasdan décide de s'amuser a intervertir et rebattre les cartes des rôles. On peut voir, un Danny Devito en "The Rock" tabasser des hordes d'autruches enragées, un danny Glover en Poney (oui oui) et Jack Black regagner en virilité à travers le personnage du footballeur qu'est Fridge dans la vraie vie. Cela donne pour le coup, pas mal de variété et de toutes nouvelles palettes aux personnages de Jumanji. On sentait déjà que cette bande s'est beaucoup amusée dans le premier et que cela reste toujours l'éclate dans le deuxième.
Are we in Florida ?
Les vannes sous la ceintures se sont un peu calmées pour faire place à un comique de situation qui fonctionne très bien. La lenteur d'adaptation des deux papy's sans aucun repère ou de culture Jeux-Vidéo (Kevin Hart en Danny Glover grabataire est franchement hilarant) Jack Black nous fait son numéro enfin avec une voix normale et le reste de la bande s'en sort parfaitement bien en incluant même de petit nouveaux comme Awkwafina prenant l'avatar de Ming Fleetfoot.
Nunchucks. That’s new.
Le scénario étant le même que le premier, on ne va pas trop s’attarder dessus, le jeu ayant décidé, tout comme dans la plupart des Sequels de jeux vidéo, d'étoffer son monde. A la place d'une jungle verdoyante, on a le droit à un désert moitié Mad-Max, moitié Viking (association d'idée improbable, mais qui marche plutôt bien) ou même d'énormes étendues de montagnes enneigées avec la base presque Steam-Punk du nouveau méchant de cette quête. Les deux grandes séquences contre les animaux sont très bien fichues (surtout celle des autruches) et j'ai même réussi a apprécier la séquence Kung-Fu, certes courte mais très punchy et fort bien chorégraphiée sur l'incontournable titre Baby I love Your way de Big Mountain.
Bref, vous l'avez compris, la formule marche bien, ça reste du Pop-Corn hein, mais dans ce Jumanji : Next Level il y'a cette petite touche de caramel salé devenue trop rare dans les formules Disney's (j'appréhende énormément Jungle Cruise dans le même thème) qui arrive a me réconcilier avec le BlockBuster de l'hiver et susciter assez d'intérêt chez moi pour m’acoquiner enfin à la franchise.