Jurassic Park par Incertitudes

Je me souviens très bien de la sortie de Jurassic Park au cinéma en 1993, de son succès (il a totalement éclipsé Last Action Hero de John McTiernan) et des produits dérivés que le film avait généré. Je n'étais pas allé le voir à l'époque mais j'avais acheté, par la suite, la VHS et le film m'avait beaucoup marqué. Notamment les attaques du T-Rex ou des Raptors qui poussent les enfants à se cacher dans la cuisine.

Même aujourd'hui, les effets spéciaux me semblent encore d'excellente facture. C'était le début du numérique. Le mérite en revient à ILM et à Phil Tippett, déjà responsable de l'animation de Robocop et plus tard de Starship Troopers de Verhoeven. Sam Neill connaîtra une consécration internationale grâce à ce rôle de paléontologiste aventurier, ressemblant grandement à Indiana Jones.

Spielberg aborde succinctement le thème de la paternité, toujours très cher à son cœur mais c'est surtout son discours sur l'homme prêt à tout pour faire du profit, même à jouer à l'apprenti sorcier, qui est à retenir. Les choses, de nos jours, ayant pris de plus en plus d'ampleur.

Quant à son propos, souvent propre aux films américains à grand spectacle, sur l'écologie, la science, la place de l'homme dans tout ça, je me garderai bien de le juger, au fond ce n'est pas tellement ce qui m'intéresse ici.

D'après un ouvrage de Michaël Crichton, adapté par ce dernier et David Koepp, Spielberg nous propose un divertissement de 2h, une course poursuite entre un couple de scientifiques, deux enfants et des dinosaures affamés menée tambour battant passé les premières vingt minutes. Pas forcément pour les enfants, Spielberg montre qu'en matière d'effets visuels, comme précédemment Rencontres du 3eme type et E.T, il reste un maître.