Jurassic en pilote automatique...

Allez, voila que Netflix nous remet au menu les trois premiers Jurassic... Ayant déjà vu et revu les deux premiers, je m'aventure dans ce III, dont j'ai de vagues souvenirs en version espagnole à l'époque, m'étant égaré dans une salle obscure à Barcelone. Sans Steven Spielberg aux commandes, Joe Johnston, spécialiste chez ILM, est tout désigné pour réaliser ce film, ayant déjà été rodé avec Jumanji. La dessus, rien à redire, la technique est éprouvée pour un film de 2001, mais n'impressionne plus aujourd'hui. Cela a même sacrément vieilli, avec cet effet 'plastique' plus ou moins résolu depuis.

Là où on pouvait craindre le pire, était niveau réalisation, et justement, ce divertissement est honnête mais sans aucune surprise, à part peut-être les Ptérodactyles. A tel point, que le très décrié Jurassic World n'était pas si mal que ça avec le recul. Sam Neil sauve plus ou moins le reste du casting de tomber dans l'oubli. Le couple Tea Leoni / William H.Macy est à ce point ridicule et stéréotypé, qu'on aurait presque envie qu'ils finissent dans le ventre d'un T-Rex, sans parler de l'ado qu'ils sont venu sauver et qui aurait mieux fait de se faire avaler également.

On retiendra quand même, les jambes de Laura Dern dans la scène d'introduction, et un Jeff Goldblum malheureusement... absent au générique, et dont l'humour manque cruellement, "...Avez-vous prévu d'avoir des dinosaures, dans votre parc à dinosaures, hum?".