22 ans après le succès interplanétaire de Jurassic Park et 14 ans après le dernier volet (il faut l’avouer, bien nanardesque), la célèbre saga prend un nouvel envol avec ce 4e opus, intitulé JURASSIC WORLD.
Le rêve de John Hammond a finalement vu le jour, avec l’ouverture d’un PARC À DINOSAURES, pouvant accueillir quotidiennement des milliers de personnes. Les voitures de visite de Jurassic Park ont laissé leur place aux bulles en verre pour une rencontre encore plus immersive entre dinosaures et visiteurs.
Le film prend place dans le décor high-tech futuriste d’Isla Nublar où l’ère des dinosaures et la technologie moderne se rejoignent dans une ambiance authentique.
Outre son ambiance unique, Jurassic World apporte deux innovations de taille : la présence d’un dresseur de Raptors et la création d’un dinosaure hybride génétiquement fabriqué : l’INDOMINUS REX. Ces deux innovations seront les piliers du film, auquel ils apporteront nombre de péripéties scenaristiques hautes en couleur.
- Doté d’une intelligence fulgurante et capable des pires ruses, l’INDOMINUS REX est terrifiant par sa cruauté et son imprévisibilité, rendant sa traque particulièrement compliquée et les dégâts colossaux. Sa combinaison de séquences ADN en tous genres en font une machine de guerre incontrôlable, même pour ses concepteurs. A trop penser Chiffre d’Affaires, on pousse parfois les limites trop loin, au-delà du raisonnable...
- Venons en maintenant à Owen Grady, le dresseur de velociraptors. Le personnage est l’un des plus charismatiques de toute la saga, au même titre qu’Alan Grant ou Ian Malcolm. Pourvu d’une véritable intelligence de terrain, Grady nous emporte par sa force tranquille, sa cool-attitude et ses réactions instinctives. Son lien avec les Raptors est superbement mis en scène et marque un vrai tournant dans l’univers de Jurassic Park.
Sa relation avec Claire Dearing est assez drôle tant que le contraste de départ entre les 2 personnages est énorme. Entre l’agent de terrain qui agit à l’instinct et la working-girl coincée qui consigne tout dans ses tableaux et graphiques statistiques, difficile de croire en une possible histoire. Et pourtant...
La métamorphose de Claire en guerrière badasse est géniale, tant elle est inattendue. Tant pis pour l’aspect assez invraisemblable, tellement c’est jouissif.
- La relève et la continuité de la saga sont bel et bien assurés.
La présence d’Henry Wu l’illustre bien...