Les dinosaures reviennent sur écran… 14 ans plus tard, après le dernier Jurassic Park de Joe Johnston, le réalisateur Colin Trevorrow démarre la phase 2 de l’ère Jurassique. Le Park n’étant plus ce qu’il était, il fallait apporter 2-3 modifications à l’île d’Isla Nublar. Adieu Jurassic Park et bienvenu à Jurassic Park 2.0. Car très clairement, ce film Jurassic World est un copier-coller au premier film Jurassic Park.
Jurassic World, ce nouveau film d’aventure, science-fiction, n’est pas aussi époustouflant et grandiose que le premier Jurassic Park de Steven Spielberg. Si je devais étudier ce film sous ses angles voici ce que j’en ressorts :
- Un ramassis de Jurassic Park : on retrouve tous les dinosaures originaires du parc à thème et pour ce qui est des nouveaux, on voit que la 3D ne vaut pas grand-chose.
- Affiche de film : quand on regarde l’affiche elle est centrée sur le personnage principal du film alors que l’affiche du premier Jurassic Park, celle-ci est noir avec le logo du squelette d’un T-Rex sur un fond rouge. Ce qui fait que dans Jurassic World c’est le personnage qui est le plus important et non le dinosaure. Et très franchement, on se fiche d’un dresseur de Velociraptor.
- Scénario insuffisant : le T-Rex est dépassé alors on va innover en créant des hybrides de dinosaures. On prend une cellule d’ADN de T-Rex, de Velociraptor, de Caméléon… tout ça dans quel intérêt puisque au final ils se font tous tuer !
- Manipulation génétique : petit comparaison. Dans Jurassic Park, la manipulation génétique a déjà permis de recréer les dinosaures. Dans Jurassic World, c’est la même chose sauf qu’en plus de ça, on va au-delà de la manipulation. Et dans quel but ? Réponse : l’appât du gain. C’est comme si demain, on allait créer le super-soldat et qu’on va le vendre pour faire la guerre.
Rien qu’avec ça, le film est un gros flop. Maintenant que j’ai analysé le film, résumons un peu l’histoire. Le Park Jurassic World a ouvert ses portes et le public et fou enthousiaste : petits et grands viennent des quatre coins du monde pour voir et admirer les dinosaures. Afin de satisfaire dix fois plus les visiteurs, les scientifiques ont créé deux… non attendez, il y en qu’un… donc un nouveau dinosaure : l’Indominus Rex. Seulement voilà, ce dinosaure n’est pas comme les autres, c’est un hybride capable de changer de couleur et ainsi se camoufler dans la nature (ADN de seiche) et de dissimuler la température de son corps pour éviter d’être repéré (ADN d’un serpent). Ce dinosaure est doté d’une intelligence supérieure (ADN de Velociraptor) et à la capacité de communiquer avec ce dernier. Vous appelez ça un dinosaure ? Moi je l’appelle « une erreur de la nature ».
Donc après que ce dinosaure est tué sa sœur jumelle, l’équipe n’a qu’une idée en tête : étudié de plus près le comportement et la sécurité de ce dinosaure. Claire Dearing, la responsable des opérations de l’île, fait appel à Owen Grady – un dresseur de Velociraptor – afin de juger ce dinosaure monstrueux. Très vite, ce dinosaure s’échappe de sa cellule et sème la mort et la terreur dans le Park.
La seule façon de tuer un hybride : ce sont les hommes avec leurs armes à feu ? Mauvaise réponse.
Non mais franchement, vous pensez vraiment qu’un homme de 1m80 puisse venir à bout d’un carnivore faisant plus de 12 mètres. À quoi ça sert d’introduire un hybride si au bout de 1h30 de film il finit tuer par un autre dinosaure ? Bon, expérience N° I. Rex décédée. Alors on recommence, mais la prochaine on réussira. On ne peut pas maitriser la génétique et supprimer un instinct de chasse chez un dinosaure… Bande de naze de scientifiques.
Dans ce film on a donc : un héros dresseur de Velociraptor, une jolie fille qui croit tout contrôler, 2 pauvres enfants abandonnés, un milliardaire indien sans scrupule, un Black de service, un traitre responsable de la sécurité et un informaticien sans importance. Un casting très riche mais pas extraordinaire. Chris Pratt ne joue pas le meilleur rôle de sa carrière. Bryce Dallas Howard joue une tête de mule qu’on se demande : pourquoi elle ne se fait pas bouffer par un dinosaure ? Quant aux autres, eh bien merci d’avoir participé à ce film mais on ne vous regrettera pas. Quoi que le Dr Henry Wu, même si il parvient toujours à s’en fuir avec des embryons d’ADN de dinosaure, est le seul personnage qui réussit toujours à éviter de se faire bouffer. L’Indominus Rex est capable de souvenir de l’endroit où la balise GPS a été implantée mais pas de son créateur.
Effets spéciaux moins saisissants, des scènes de tournage gâchées et une musique moyenne comparée au virtuose John Williams. Un scénario too much et sans surprise. Quitte à regarder un film Jurassic autant regarder le premier film de la saga, ça au moins c’est du vrai cinéma des années 90. Maintenant c’est, je pompe ton film et je vais imaginer une suite façon reboot.
Conclusion, un film vraiment catastrophique. Vous pouvez quand même aller voir la suite de Jurassic World mais c’est clair que cette trilogie est deux fois plus mauvaise que la trilogie originale. Pour moi c’est juste une perte de temps.