Je reste un enfant devant les dinosaures !

Voilà, après Star Wars le Réveil de la Force, le film que j’ai le plus attendu (j’attends toujours Star Wars^^) cette année, bien au-delà d’Avengers 2 malgré mon côté fanboy absolu. Il faut dire que lorsque la mise en chantier du quatrième film de la licence a été annoncé, mon cœur a fait un arrêt de quelques secondes, tant je suis fan de la série, tant je suis surtout fan de Jurassic Parc !
Il y a maintenant vingt ans que les tragiques événements d’Isla Nublar sont survenus. Et malgré le temps, malgré les nombreux morts, InGen a été racheté par un jeune milliardaire, Simon Masrani (Irrfan Khan) et il a fait du rêve de John Hammond (Richard Attenborough), une réalité ! L’île est devenu un gigantesque parc d’attractions avec une multitude de dinosaures vivants clonés à partir d’ADN fossilisé dans de l’ambre, toujours sous la supervision du docteur Henry Wu (B.D. Wong), qui, lui, a bien changé…
Mais après tant de temps, et avec notre société de consommation se lassant rapidement, même devant le merveilleux, l’extraordinaire, les gens sont blasés par les dinosaures (pauvres malades !!! comment se lasser ??!!), aussi, sous les ordres de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard), les scientifiques de Jurassic World cherchent une nouvelle attraction et décident de jouer à dieu en créant leur propre dinosaure, l’Indominus Rex, en croisant l’ADN de différents dinosaures (!!) et d’autres créatures contemporaines afin d’en faire un véritable monstre ! C’est le docteur Malcolm (Jeff Goldblum) qui s’en serait donné à cœur joie devant une telle aberration.
Comme on peut s’y attendre ce néo-dinosaure décide de se faire la malle et Jurassic World devient alors le terrain de jeu pour l’Indominus Rex que ce soit avec les dinosaures ou les visiteurs, tout ce qui compte pour lui, enfin pour elle étant de tuer, par pur plaisir. Ah ! Il doit y avoir du gêne humain dans son ADN, on est bien les seules créatures assez pourries pour agir de la sorte. Manque de chance pour Claire, qui venait d’accueillir (c’est un bien grand mot) ses neveux Zach (Nick Robinson) et Gray (Ty Simpkins) pour permettre à leurs parents de divorcer. Ce massacre permet à Vic Hoskins (Vincent D’Onofrio) de mettre en place son plan visant à utiliser les Vélociraptors comme armes de guerre.
Oui ! C’est le petit souci du film, les Vélociraptors dressés ! Owen Grady (Chris Pratt) au charisme certain, ancien de la Navy et devenu expert en Vélociraptors, au point de les dresser et de devenir l’alpha du groupe.
Bref, comme il y a deux dizaines d’années, tout part en sucette, sauf qu’il y a beaucoup plus d’humains à dévorer pour nos chers dinosaures !
Le film est une véritable claque visuelle ! Les décors sont somptueux et vendent du rêve. Les dinosaures nous font replonger dans nos rêves d’enfants. Et le casting est vraiment bien trouvé. Chris Pratt assume son rôle de tête d’affiche à merveille et Bryce Dallas Howard est une belle, très belle découverte.
Quels souvenirs quand les deux enfants retournent dans le centre d’accueil du premier opus ! Quelle nostalgie. Et l’on sent bien que les deux autres opus sont effacés de l’équation. Déjà par le fait qu’on en parle pas. Ensuite parce que l’action se déroule sur Isla Nublar et ensuite car la volière n’est pas détruite.
Un petit bémol cependant, outre le dressage de Vélociraptors et la création de l’Indominus Rex, cela manque un peu beaucoup de Tyrannosaure !!
Bref, Jurassic World est esthétiquement parfait, excellent film, il efface à merveille les deux suites de Jurassic Park sans atteindre l’excellence de ce dernier. Suite réussie, qui en appelle d’autres (Henry Wu et InGen), j’ai eu le plaisir de replonger en enfance et de rêver d’un tel parc.