"A vouloir se prendre pour Dieu, il faut s'attendre à en payer le prix !"

Trois ans après les événements tragiques à l'origine de la fermeture du parc «Jurassic World», le réalisateur J.A.Bayona nous replonge dans l'horreur à travers un funeste et terrifiant prologue. Isla Nublar et ses majestueux paysages au large du Costa Rica sont en proie à la colère dévastatrice d'un volcan. L'île n'est plus que ruines et désolation. Les «docteurs Frankenstein» se sont enfuis abandonnant ainsi leurs créations à une mort certaine. Cobayes à la solde des humains, les dinosaures vont alors subir la seconde extinction de leur histoire ! Proprement inconcevable pour le milliardaire philanthrope Benjamin Lockwood (James Cromwell). Celui qui, durant des années a été le bras droit et ami de John Hammond ne peut se résigner à voir mourir ces mastodontes. Dans un élan de rédemption, lui en parti responsable du projet «Jurassic Park» met sur pied une mission de sauvetage et convie pour ce faire, Claire Deaning (Bryce Dallas Howard) et Owen Gary (Chris Pratt). Une chose est sûre, les dix premières minutes de «Jurassic World : Fallen Kingdom» pique la curiosité du spectateur et met à l'amende le long-métrage précédent (avis perso). Trop lisse, sans surprise, sans envergure, (avis perso), «Jurassic World» (2015) laisse la place à une relecture du «Monde Perdu». Ce réjouissant cinquième épisode synthèse des deux premiers Jurassic, laisse la part belle aux dinosaures en faisant d'eux les véritables héros leur donnant du même coup, une aura quasi-humaine. Le Catalan J.A.Bayona («l'Orphelinat», «The Impossible», «A Monster Call») et son univers cinématographique apportent un sang neuf et salvateur à une saga qui s’essoufflait depuis «Jurassic Park 3» (avis perso). Sous couvert d'un film d'aventures, d'un film catastrophe et d'un film d'action, ce nouvel opus se permet même une réflexion sur la responsabilité de l'homme face à la nature à travers les mises en garde de Ian Malcolm (Jeff Goldblum), toujours présent depuis 25 ans déjà !