En lançant le film « Field of Dreams », je m’imaginais comme un sportif entrain d’attendre dans les vestiaires alors qu’il allait commencer une importante compétition. Bah ouais, le premier tour de la coupe senscritique allait débuter pour moi, et le coup d’envoi allait être lancé par ce film.
« Field of Dreams » traduit en français sous le titre de « Jusqu’au bout du rêve » est un film dont je n’avais jamais entendu parler, hormis que c’est un des films préféré des mecs de How I met your mother, ça s’annonce plutôt pas mal. En plus le film fait partie du top 10 de l’AFI catégorie « Fantastique » au coté de poids lourds tels que le Seigneur des Anneaux, le Magicien d’Oz et la Vie est belle. Malgré tout ces points en sa faveur, je ne le sentais pas trop. Faut dire que le panneau « Années 80 » clignotait en gros au-dessus du film. Pas que j’ai quelque chose contre les années 80, loin de là, on a eu des excellents films dans cette période, mais bon la ça sentait plus le truc bien kitsch, et ben je me suis pas trompé.
Film typiquement américain, je me suis dit que pour bien le comprendre, il fallait imaginer ce que donnerait un remake français, ça s’appellerait : « Deschamps des rêves »
C’est donc l’histoire de Raymond, sa femme Annie et leur fille Carine qui vivement une vie paisible dans une ferme de la Meuse. Tout va bien dans le meilleurs des mondes, sauf que au plus profond de lui-même Raymond aurait adoré faire comme son père Jean, et devenir joueur de football. Alors qu’un jour Raymond se balade dans son champ, il entend une voix, qui lui dit de construire un terrain, et il viendra. Il va vite le rapporter à sa femme, et qui s’amuse alors à l’appeler Jeanne d’Arc. Mais bon cela ne décourage pas Raymond, et il se décide à construire ce terrain de foot à la place de son champ. Et c’est là qu’un soir, il apparait, Stéphane Guivarc’h le héros de son père, qui a malheureusement disparu des ondes radios depuis plusieurs années. Mais il est là, il en croit pas ses yeux, il est sur le terrain. Raymond ne résiste pas à l’idée d’aller faire quelques passes avec Stéphane. Pendant plusieurs soirs de suite, Guivarc’h ramène ses potes pour jouer au foot : Djorkaef, Metizi, Rothen…
Mais cela n’est pas tout pour Raymond, la voix lui dit d’aller soulager la douleur. Mais de qui ? Raymond rêve donc de Bernard Henri-Lévi et se dit qu’il doit s’agir de lui. BHL a quand même réalisé le pire film de l’histoire du ciné, en cette chose qu’est « Le Jour et la Nuit », ça doit forcément être ça. Raymond décide donc de retrouver BHL, il l’emmène voir un match de foot, et c’est là qu’apparait une sur l’écran géant, le nom de quelqu’un : Christian Jeanpierre. Christian Jeanpierre qui a comme Raymond toujours rêvé de devenir joueur de foot pro, mais qui n’a pu qu’effleurer son rêve en devenant malheureusement que présentateur de téléfoot. Sur la route, Raymond et BHL tombe sur un jeune homme qui s’avère être la version jeune de Christian Jeanpierre. Les 3 compères se rendent en Meuse, et chacun peut alors réaliser son rêve, Christian peut jouer au foot avec des pros, Bernard trouve enfin un sujet pour se remettre du terrible échec de sa carrière cinématographique, et dans un coin apparait Jean, le père de Raymond, et pour une dernière fois les deux hommes peuvent s’échanger des ballons.
Vous voyez, quand on lit ça, on se dit que la qualité du film ne vole pas bien haut, et il faut dire que c’est malheureusement le cas. Peut-être est-ce le fait que nous sommes trop éloigné de la culture américaine, mais même sans ça, le film cherche trop à faire dans le larmoyant, en nous imposant ses violons une scène sur deux. En plus de cela, ok on est dans un film fantastique, mais le scénario est quand même bizarre, très bizarre. Quand aux acteurs, on a le droit de gros noms, mais la plupart se contente de faire le minimum syndicale, je ne vais pas dire qu’ils sont mauvais, mais je ne vais pas dire qu’ils sont bon non plus. Les meilleurs performances restent celles de Affleck et Damon ( de quoi, vous les avez pas vu !).
Au final, je dirais que je me range du côté de Robin Scherbatsky en ce qui concerne « Field of Dreams »

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le 27 mars 2014

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Bondmax

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