Director’s cut
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Encore un Cat. III cheapos avec Just Love ? Oui, jusque dans ces effets spéciaux : les fameux éclairs et lasers qui semblent coloriés sur la pellicule. Le film de Lam Yi-Hung est de ces petites productions au budget restreint, à l’histoire pathétique, avec ses non-acteurs. Pourtant, l’un des tâcherons du sceau de l’interdiction pour les moins de 18 ans s’en sort tant bien que mal, et il laissait même montrer des « choses » intéressantes. Cette espèce de sorcière à la perruque rose ébouriffante en mode Terminator, venant non pas du futur mais du passé (enfin, il me semble). Après l’exposition, l’entame semblait donc montrer des « choses », comme qui dirait dans la limite des idées disponibles. Et des idées, il n’y en avait plus. Sans doute qu’il n’y en a même jamais eues. Oui, Just Love est mauvais.
Lam Yi-Hung n’est pas inspiré que ce soit dans le cadre ou dans la non-ambiance de son métrage. Tout est plat. Oh, il y a bien quelques scènes qui pourraient être de ces rares occasions qui cassent avec l’atmosphère générale morose. Encore faut-il être très conciliant. On pourra toujours essayé de s’amuser du ridicule que confère Just Love. Mais là encore, faut-il être bon client. Un client facile qui regrettera ces scènes érotiques mal équilibrées et non-enjouées, du moins dans la réalisation. Et pour du softcore, ça la fout mal. On s’amusera à peine de ce dialogue échangé en fin de film entre Siu Yam-Yam et Yeung Chak-Lam. En gros, elle lui dit de cesser de se prendre la tête à vouloir exterminer les êtres guidés par l’amour et de prendre le temps de vivre et quel meilleur endroit que Hong Kong ! Le HKTB approved.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/07/08/just-love-1992-lam-yi-hung-avis-review/)
Créée
le 28 oct. 2015
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