[Jeu de mot sur une réplique culte random de la série pour faire un titre de critique cool]

Bon…


Bon, bon, bon. Par où on commence ? Ça va sûrement être un peu confus et décousu, tant pis, le film l’est aussi, je vais pas me faire chier.


ALORS, On commence par les bons points peut-être, ce sera déjà ça de fait. Non, j’ai pas spécialement passé un mauvais moment devant KV1, mais une fois passés un petit sourire nostalgique de temps en temps en revoyant des personnages qui nous manquaient depuis 12 ans, et, quand même, deux trois scènes où on rigole bien, en vrai il reste pas grand chose à se mettre sous la dent…


Et pourtant ça commence bien (si on exclut le carton récapitulatif, j’aime pas qu’un film m’écrive en toutes lettres ce qu’il est censé me montrer, mais passons). L’ouverture du film portée par Galienne est réussie et donne bien envie de se plonger dans le film, on y retrouve le ton de la série dans un décor plus ambitieux, ça commence bien donc. Visuellement, ok, c’est beau. Même le château, qui me faisait un peu peur dans la bande-annonce, est loin d’être aussi dégueulasse que ce que j’imaginais (y’a cependant un truc visuellement dégueulasse dans le film, mais je pense que j’y reviendrai vers la fin*). Les caméos Cornillac et Galienne sont bons, dommage que ça ne soit que des caméos, et qu’ils s’oublient finalement aussi vite qu’ils sont venus. Sting s’impose à l’image, mais j’y reviendrai aussi**, et mention spéciale (même si c’était attendu) à Alain Chabat, toujours aussi génial que dans la série même quand il se fait traiter sa femme de gredine.


Voilà, à part ça, et si on exclut la nostalgie pure, il me semble qu’on a fait le tour des bons points. Maintenant, les choses qui fâchent…


On va commencer par l’inévitable comparaison entre le film et la série (promis, je serai pas long). On ne retrouve dans le film ni le pouvoir humoristique de chaque instant des premières saisons, ni l’intensité dramatique de la saison 5, ni l’attachement pour les personnages qu’on pouvait ressentir jusque là. Et tout ça pour la même raison : tout va beaucoup, BEAUCOUP trop vite. Et du coup tout est bâclé. Le développement des personnages et leurs prises de décision (quand elles existent), la mise en scène quasi-inexistante, les scènes supposément épiques… Tout est fait à la va-vite.


Mis à part Yvain et les maîtresses, il me semble qu’à peu près tous les personnages récurrents de la série sont là, mais au final, est-ce que ça valait vraiment la peine d’encombrer le planning d’autant d’acteurs pour si peu ? À part Perceval et Karadoc (qui passent leur temps à gueuler sans interruption, ça aussi j’y reviendrai***), pratiquement tout le casting n’a l’air d’être là que dans une optique de pur fan service. Et pourtant, le film est censé être accessible à ceux qui ne connaissent pas la série. L’ayant moi-même bouffé quelques dizaines de fois depuis mon adolescence, j’aurais du mal à me mettre à leur place, mais pour de vrai, ceux qui n’ont pas vu la série : vous avez réussi à vous y retrouver avec le million d’informations et de références qu’on vous expédie à la seconde ?


Tous les personnages (ou presque) qu’on n’avait pas vus depuis la fin de la série se résument ici à une caricature grossière de ce qu’ils étaient jusque là. L’évolution plutôt prometteuse qu’avait connu Merlin dans la saison 5 est anéantie, le trio agricole Guethenoc/Roparzh/François Morel (j’ai oublié le nom du perso) n’est tellement là que pour le fan service qu’on doit l’imposer par un flashback qui nique le rythme et qui ne se justifie par rien d’autre (je suis pas friand de flashbacks, mais ça ça me regarde, j’y reviendrai néanmoins****), Bohort (putain de personnage aussi, Bohort) n’est là que pour tomber dans les pommes, Mevanwi est toujours une connasse vénale et avide de pouvoir, visiblement elle est redevenue Reine parce que Lancelot (qui ressemble plus à une loque qu’à un tyran)… l’a choisie comme Reine parce que, voilà, ça rappelle au fan de base que c’est une connasse, et qu’elle existe, et que, je sais pas…


Bref. Même si quelques répliques font mouche (Perceval lorsqu’on découvre l’existence de son frère, par exemple), le film ne rend honneur à aucun personnage emblématique de la série. On pourra quand même être un peu ému pour Guenièvre qui aura (enfin) connu au moins une fois l’expérience du prince charmant qui vient héroïquement la secourir dans son donjon (d’ailleurs oui, ok, la scène de l’enfonçage de la porte du donjon est drôle), mais sinon, c’est le désespoir total.


Et de manière générale, la question qui m’est venue en tête pour pas mal de personnages, c’est : qu’est-ce qu’ils foutent là ? Pourquoi le Père Blaise est toujours à la cour de Camelot alors qu’on le voit s’enfuir avec Merlin à la fin de la série ? Pourquoi Elias habite en Carmélide chez les bouseux alors qu’il n’a ni attache ni principes et que son seul but est de s’en mettre plein les fouilles ? Pourquoi Calogrenant est aussi en Carmélide à s’occuper du potager alors qu’il est Roi de Calédonie ? (Ceci dit, pour Calogrenant, il passait déjà tout son temps à Camelot dans la série, on pouvait déjà se demander qui tenait la boutique en Calédonie, ok…) Pourquoi le Roi Loth est à la Cour de Camelot alors qu’il est Roi d’Orcanie ? (même question que pour Calogrenant, finalement…)


D’ailleurs, en parlant du Roi Loth, le traitement qui lui est réservé restera peut-être ma plus grande déception. De loin un de mes personnages préférés de la série, qui m’a fait découvrir le génie de François Rollin quand je n’étais encore qu’un jeune ado inculte et un peu con, là où je trouvais chacune de ses interventions magnifiques dans la série, ici, aucune ne fait mouche. Si dans la série les locutions latines approximatives ou hors de propos n’étaient là que pour ponctuer des monologues incroyables, elles sont ici devenues son seul moyen d’expression. Forcément, l’effet n’est pas le même. À la limite, une idée sympa pour retrouver l’aura du personnage aurait peut-être été de le voir tenter de fomenter une trahison envers Lancelot à un moment… Tant pis.


Et là où on en est, vous avez sûrement déjà oublié qu’il y avait Galienne et Cornillac dans le film. Peut-être même Chabat (alors que c’est le meilleur, je l’ai déjà dit, mais ça fait pas de mal de le rappeler de temps en temps).


Et au-delà des personnages, encore une fois : tout va trop vite. C’est plus du montage, c’est de la charcuterie. Je sais bien que Kaamelott ça donne souvent envie de bouffer du saucisson mais quand même… Niveau mise en scène, j’aurais pas grand chose à dire parce que… y’a pas grand chose à dire, tout est très descriptif, simple, sans trop de ficelles (faut au moins reconnaître ça). En fait je pense que je préférais même la mise en scène de la saison 5 (oui, pardon, j’y reviens toujours, c’est ma saison préférée, voilà, moi aussi j’ai le droit d’être un connard nostalgique parfois) à celle du film.


En fait le vrai défaut du film, c’est d’être un film. Vouloir caser autant de choses en deux heures, j’ai du mal à voir comment ça peut fonctionner. Les personnages apparaissent et disparaissent à la vitesse de l’éclair, aucun n’est développé, les décisions sont prises sans aucune raison (Arthur, qui n’en a plus rien à foutre de rien depuis dix ans redevient soudainement le Roi légitime qui doit vaincre Lancelot en un quart de seconde parce qu’il a vu une table ronde de fortune qui l’a un peu ému). Tout ce qui est raconté dans Kaamelott - Premier Volet aurait été mieux raconté, et plus efficace, dans une saison de plus de la série. Après, bon, oui, d’accord, on n’est pas les Américains, y’a pas beaucoup de producteurs français qui sont prêts à balancer 15 millions par épisode dans une série médiévale fantastique. Mais merde.


Et puis y’a plein de trucs dont j’ai pas parlé… Lancelot qui est juste ridicule dans son costume à la con (« nia nia nia c’est une référence à Star Wars », on s’en fout, c’est chiant Star Wars), le combat final annoncé par une vraie scène de tension et qui se révèle finalement… bah de la merde hein, je sais pas comment vous pouvez défendre ça, le combat final, c’est de la merde (tiens ça me fait penser qu’y a le Maître d’Armes aussi, qui est absent du film). Le coup d’Excalibur qui ne flamboie plus, et qui aurait pu créer un vrai tournant dans l’histoire, mais qui finalement devient un sabre laser (« nia nia nia ») dix minutes après sans que rien ne que quoi de rien de merde… Hein. Voilà.


Bon…


J’ai quand même mis 5 parce que c’est surtout en sortant de la salle que j’ai repensé à tous les défauts du film (même si certains m’ont quand même bien fait grincer des dents pendant la séance). En vrai ça se regarde, on n’est pas sur de la merde absolue non plus, faut pas déconner. Le vrai problème de ce film, c’est qu’il aurait du durer au moins 6 heures. Comme une saison de Kaamelott, finalement. Autant je comprends l’envie d’Astier de faire du cinéma (et une saga qui plus est, y’a quand même un prestige difficilement discutable là-dedans), mais vouloir mettre autant de choses dans un film de 2 heures… bah non.


Et après 12 ans d’attente, un budget colossal pour un film français (pour vous donner une idée, 15 millions d’euros c’est plus ou moins le budget d’un épisode de la saison 8 de Game of Thrones (attendez un peu avant de gueuler…)), et une communication qui vend le bordel autant comme une grande comédie populaire que comme un film d’aventure épique, on était quand même en droit d’être exigent…


Si le film est fait pour les fans de la série, c’est raté parce que c’est blindé de fan service à la noix et que les personnages sont tous devenus des sidekicks, et si c’est fait pour un nouveau public, bonne chance pour ne pas vous retrouver inondés sous le flot ininterrompu de références… Merde.


Voilà. Bisous.


Ah oui, non, pardon, y’a plein de trucs où j’ai dit que « j’y reviendrai », on va expédier ça vite fait :


*Même si je trouve le château plutôt réussi (ça dégueule un peu au moment du dernier assaut des Burgondes, mais en vrai ça passe), y’a quand même un truc visuellement dégueulasse, c’est l’espèce de fantôme à la fin (que j’imagine être le fantôme du Roi Ban qui juge Lancelot).


**Sting. Horsa donc, le chef Saxon, et son acolyte jouée par Jehnny Beth (j’ai aussi oublié le prénom du personnage). Dès le départ, les Saxons dégagent une classe absolue et s’imposent comme une faction importante dans l’univers du film. Et au final, ils auraient pas été là, le film aurait été le même. On aurait juste remplacé les mercenaires Saxons par une troupe d’élite de Camelot (alors oui, les fans de la série savent que l’armée de Camelot est parfaitement incompétente, mais en vrai, en dix ans, y’avait moyen que ça évolue, ça aurait pu être justifié, mais bon… bref). Et la Jehnny en question, autant elle a une putain de classe badass un peu flippante au début du film, mais sans déconner, je suis le seul à trouver que dès la deuxième fois qu’on la voit, et sur tout le reste du film, elle devient toute mignonne ? J’ai limite envie de la prendre dans mes bras pour lui dire que tout va bien se passer… Et puis c’est bien beau de nous évoquer la puissance des Saxons (la discussion en Carmélide où ça dit que si les Saxons débarquent ils vont tout raser), mais à aucun moment cette puissance n’est vue ni ressentie. OH PUTAIN J’AI PAS PARLÉ DE LA CARMÉLIDE. J’avais prévenu que ça allait être décousu. Bon, je finis sur les points sur lesquels j’avais déjà dit que j’allais revenir, on verra après (peut-être) pour la Carmélide.


***Perceval et Karadoc gueulent tout le temps. Pour le coup je vais un peu répéter ce que j’ai dit : les personnages emblématiques de la série sont devenus des caricatures d’eux-mêmes. On garde les gimmicks et une ou deux références faciles sans faire évoluer quoi que ce soit, et on finit par se retrouver avec une version amoindrie des personnages qu’on aimait voir évoluer dans des dialogues qui fonctionnaient sur du format court. Et c’est justement à cause de ça que l’humour du film, s’il peut parfois faire sourire, ne provoque jamais les mêmes rires francs que celui de la série.


****Les flashbacks d’Arthur jeune, j’ai pas compris. Ça bouffe au moins 20 minutes de film qui aurait pu servir à autre chose. Le fait qu’Arthur épargne Lancelot à la fin (ah oui, je l’ai pas dit au début mais cette critique contient des spoliers, bisous) n’a pas à être justifié compte tenu du tempérament et de la mentalité d’Arthur. À croire que le seul but de ces flashbacks étaient de trouver un rôle à l’aîné des fils Astier, mais à ce moment-là, en cherchant dans la Geste Arthurienne, y’avait plein de rôles possibles : Tristan, Galahad, Agravain, Erec, Hector… Tu fais ce que tu veux avec la Légende Arthurienne mec, regarde, dans les nouvelles recrues y’a Bedever. Dans la Geste Arthurienne, Bedever c’est le premier chevalier d’Arthur, et celui qui rend Excalibur à la Dame du Lac après la mort d’Arthur, c’est un personnage majeur et qui est là dès le début (c’est lui, au passage, qui compare le poids d’une sorcière avec celui d’un canard dans Sacré Graal). Et personne t’en a jamais voulu de pas mettre Bedever dans la série. Enfin bref, les flashbacks d’Arthur jeune, pas compris.


Et j’avais dit que je reviendrai sur la Carmélide, mais en vrai, je sais pas. À la limite, j’aime bien l’idée que Léodagan s’allie avec les Burgondes pour résister contre Lancelot, mais encore une fois, je trouve le traitement réservé à Léodagan un peu décevant. Un des personnages principaux de la série qui n’a plus aucun impact sur quoi que ce soit dans le film, un des royaumes les plus importants de l’Île de Bretagne transformée en petite famille de clodos qui cultive son potager tranquille, sans explication, sans rien… Mouais. Toujours pareil, tout va trop vite, on s’en fout de tout, c’est comme ça et point barre. Ok…


Non en vrai c’est chiant. C’est décevant. Gavage. Montage charcuté, fan service (une vanne sur deux n’est rien de plus q’une référence à une vanne de la série que les fans hardcore ont fini par rendre insupportable (le prochain qui me sort « Elle est où la poulette ? » quand je lui dis que j’adore Kaamelott, sans déconner il s’en prend une)), tout va trop vite, développement des personnages bâclé, voire ruiné (tiens, un bon point en passant, je l’ai pas dit mais j’aime bien les filles de Karadoc, elles remontent un peu le niveau de tous les nouveaux personnages dont on se fout allègrement), un putain de potentiel gâché (la fausse alerte d’Excalibur qui ne flamboie plus, la Dame du Lac qui reste une clodo, la promesse d’un Mordred à la fin de la saison 6 mais bon, on verra peut-être ça dans le deuxième volet, d’ailleurs ça me fait penser qu’Anna aussi est absente du film)…


Bon.


C’était pas ouf. J’ai soufflé du nez une ou deux fois, mais je me suis quand même marré de temps en temps. Arthur qui explique à Perceval et Karadoc le principe de « monter la garde » restera pour moi la meilleure scène du film. Et en même temps, ça me fait chier parce que cette scène est juste une déclinaison de l’épisode dans lequel Arthur et Lancelot explique « le code » aux deux glandus. N’empêche que c’est là que Kaamelott est le plus efficace. Dans la saynète. Mais un film, à moins d’être un film à sketches, n’est pas censé n’être qu’un enchaînement de saynètes (surtout quand on le vend comme un film d’aventure, PUTAIN).


Et pourtant, les saisons 5 et 6 apportaient une vraie évolution, tant dans la mise en scène que dans le développement narratif, on pouvait se sentir confiant pour la suite. Mais là, dans le film, tout ce qui se passe nique le rythme en permanence. C’est quand même fou pour un musicien que le plus gros problème de son film soit le rythme…


Je sens que je m’éternise, donc en attendant le deuxième volet (parce que oui, j’irai le voir), je retiendrai du film quelques scènes rigolotes, mais surtout que tout va trop vite, que le développement des personnages est bâclé voire ruiné, et que tout arrive sans justification…


HÉ, MAIS ATTENDEZ UNE MINUTE…
Tout va trop vite, développement bâclé voire ruiné, évènements sans justification… Ça me rappelle quelque chose… J’en ai parlé vite fait tout à l’heure en plus…
J’ose espérer que ceux qui défendent Kaamelott - Premier Volet bec et ongles n’ont rien à reprocher à la saison 8 de Game of Thrones
Quand même…


Allez. Bisous.

Tartinovski
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le 10 août 2021

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