La baise, ça ne fait pas tout dans la vie !

J’avais voulu voir ce film pour l’acteur, Thomas Dekker, que j’avais découvert dans le rôle de John Connor adolescent, dans le prequel Terminator : Les Chroniques deSarah Connor, mais quelle déception !

A part la baise, on se demande ce qui peut bien motiver les héros de Kaboom. Ils sont soi-disant étudiants mais passent leur temps à se shooter dans des soirées branchées et à coucher avec tout ce qui passe : garçons avec filles, filles avec filles, garçons avec garçons, etc. Pour donner au spectateur du "grain à moudre", le réalisateur, Gregg Araki, pas vraiment connu pour ses films précédents bien que son premier long métrage remonte à 1987, greffe sur cette histoire passablement sordide, celle d'une mystérieuse histoire politico-sectaire ou d'un complot mondial (à moins qu'il ne s'agisse d'hallucinations provoquées par une quelconque drogue ?) auquel personne ne croit, ni les acteurs, et encore moins les spectateurs. Ce qui est dingue, c'est que ce film sans intérêt (oserais-je faire un jeu de mot facile en utilisant l'expression "sans queue ni tête" qui serait, en l'état, fort inappropriée !), ait pu faire partie de la sélection officielle 2010 au Festival de Cannes ( !!!) où il a obtenu - tenez-vous bien ! - le "Queer Palm 2010", récompense du film gay attribuée pour la 1ère fois à Cannes !!! (Le jury lui-même avait certainement dû s'envoyer en l'air avant de rendre son verdict pour attribuer un tel prix). N'imaginez cependant pas vous rincer l'œil en regardant ce film. Les scènes qui se voudraient "chaudes" sont plus ridicules qu'autre chose, quand elles ne sont pas du plus haut comique. Je plains sincèrement les acteurs d'avoir dû se prêter au jeu du metteur en scène. Espérons pour eux qu'au moins ils aient "pris leur pied" car ce serait dramatique pour eux de ne pas au moins s'être amusés pendant le tournage.

Bref, vous l'aurez compris, un film que je ne vous recommande sous aucun prétexte et un metteur en scène qui ne figurera pas parmi mes réalisateurs favoris.

Créée

le 23 févr. 2015

Critique lue 300 fois

Roland Comte

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