Ce film est à l'image de sa création originale : littéralement une énorme blague potache qui a duré sur des années et a fini par atteindre un certain succès au pays de la déviance. L’œuvre, si l'on peut vraiment l'appeler ainsi, se présente comme une magnifique accumulation de toutes les accointances nippones pour un masochisme peu violent, mais étrangement malsain, dans ce neverland nourri de cravaches, de fétichisme, de voyeurisme, d’exhibitionnisme et de délires sexuels les plus étranges. Tout ça dans un humour au ras des pâquerettes et une mignonnerie à 10 sur l'échelle de Bambi de la part de l'héroïne.

Mais ne nous y trompons pas, il s'agit bien bien là d'une comédie coquine et non pas d'un basique film érotique.

En ce sens comment se surprendre qu'une Université de pointe où les jeunes apprennent à lire et à parler vite dispose d'une super-héroïne armée d'un nunchaku se baladant à poil vêtue d'une cagoule SM de cuir rouge pourvue de deux oreilles de lapin du plus bel effet, et que les professeurs en psycho jouent le rôle des super-vilains tyranniques ?

Bien évidemment je ne vous ai pas parlé de la qualité du scénario ou des acteurs, mais soyons honnête un instant, quand on s'attaque à Kekko Kamen, le scénario peut être minimaliste et les acteurs de vrais manches, on en est plus à cela prêt.

Créée

le 11 oct. 2014

Critique lue 653 fois

5 j'aime

9 commentaires

Crillus

Écrit par

Critique lue 653 fois

5
9

Du même critique

La Vie et rien d'autre
Crillus
8

Riz donc un peu !

Ce film est empreint d'originalité et de classicisme, servi chaud par une brochette d'acteurs cuits au feu de la connaissance après avoir été délicieusement trempés toute une vie dans une marinade de...

le 24 mars 2014

18 j'aime

18

Zero Theorem
Crillus
5

Le serpent qui se mord la queue.

Aaaahhh Zero Theorem, ma plus grosse attente de l'année 2014 par un réalisateur qui enthousiasme. C'était pourtant bien parti avec une ambiance sombre et cynique, un individu perdu et solitaire...

le 2 août 2014

18 j'aime

4

37°2 le matin
Crillus
6

T'as une belle affiche tu sais ?

Le film commence par une scène de sexe entre le héros et l'héroïne. J'ai un adage: une scène de cul, c'est du vide. Qu'on s'entende, je n'ai rien contre une scène de sensualité encore que je trouve...

le 14 sept. 2016

17 j'aime

4