Un jour, les cosplayers domineront le monde, un jour

Ah notre bon vieux Kick-Ass, super héros (zéro) des temps moderne, jeune lycéen qui s'ennuie et qui met une combinaison de plongée customisée pour combattre le crime (qui le tabasse bien, parce qu'en fait le crime l'aime bien). Il revient, avec ses fans, ceux qu'il a inspiré, et qui veulent monter un groupe, les Justice Forever.

Et puis il y a aussi Hit-Girl, qui essaie de vivre une vie de lycéenne tout à fait normale, avec ce que cela implique: faire la connaissance de la blonde superstar du lycée, se montrer plus douée qu'elle pour finir par se faire humilier.

Mais pas de super-héros sans super-vilain, alors Red Mist devient Motherfucker et utilise son argent pour engager les pires criminels dont l'explosive Mother Russia, la seule véritablement exploitée dans le film (les autres sont plutôt effacés).

C'est autour de ces trois personnages que le film tourne finalement, un peu comme les BD. Il existe quelques différences mineures que l'on peut expliquer par le premier épisode (NIght Bitch qui remplace Katie pour la scène de viol, qu'on voit en fait pas dans le film) et le chien du Colonel qui reste en vie (enfin la chienne). Pour le reste on a droit à une reproduction plutôt fidèle du comics, l'ultra violence en moins.
D'ailleurs, je crois que Kick-Ass doit être un des rares films où l'utilisation de sang numérique doit coûter moins chère que des poches de faux sang, car il y en a dans toutes les scènes de combat.

Pour le reste, les scènes d'action s'enchaînent bien et sont lisibles, on a pas trop de sentimentalisme (ce qu'une BD peut faire passer en trois cases est plus difficile à raccourcir dans un film) et les acteurs sont bien dans leurs rôles.

Et un bon point pour la musique de Tetris quand Mother Russia fait son carnage avec les policiers.

Bref, Kick-Ass est une parodie (comme le comics est une parodie de l'univers des super-héros) et c'est comme ça que je le vois (et le lit).