Témoin à abattre par Incertitudes

Cette blague encore. Ne pas se fier à l'affiche où on voit Steven Seagal en pleine action. Vu son surpoids, chaque fois qu'il apparaît, c'est un grand moment de rigolade. Non seulement il n'est là que comme second rôle mais en plus même quand il monte un escalier c'est le summum de l'effort tellement il est empâté. On dirait un petit vieux.

Qu'il ne se batte plus, soit. Mais il n'a pas l'air plus investi pour jouer la comédie. "Je vais compter les morts". Il dit à un moment. Sous entendu, "moi, je retourne dans ma loge et je vous laisse vous taper tout le travail". Place à Luke Goss et son équipe. Il fait équipe avec le Salazar du titre, un trafiquant de drogue caché par la DEA, afin de lutter contre son lieutenant un peu trop ambitieux. Pas de panique. C'est lui qui aura le privilège de se faire dérouiller par Steven Seagal à la fin. Si on peut appeler ça un combat encore une fois.

L'habituel yes-man de Seagal, Keoni Waxman, ne fait aucun miracle (les impacts de balle pendant les fusillades, le sang numérique, ha ha ha) et signe peut-être son plus mauvais téléfilm. Au moins Steve Austin dans son Hunt to Kill était drôle. Là, Luke Goss, euh, comment dire...