Colin Firth, ce trésor national

Je pense que ce genre appelle une critique courte et sans fioritures, j'irais donc droit au but : 3 GROS points d'office pour Colin Firth qui est absolument resplendissant tel un sublime phénix d'or, qui joue toujours juste, qui porte le tailleur à merveille et qui envoie le boulet comme personne pendant les scènes d'actions. On part sur une base solide. 1 gros point pour la réalisation, particulièrement pendant les scènes de baston, toujours sur le fil du rasoir entre le méga kitsch et le super fun, à la Matthew Vaughn. Il réussit finalement à faire pencher la balance vers le fun, surtout avec la très belle scène de l'église, dont tout le monde parle à juste titre (même si le combat final manque gâcher cette impression). Contre toute attente, 1 point pour l'acteur principal. On était mal partis lui et moi, mais l'introduction m'a rapidement fait changer d'avis. Un petit air de Jack O' Connell tout à fait agréable. 1 point d'office parce que c'est anglais, 1 point pour l'inventivité constante et le côté conte de fée plutôt réussi. Hélas, je suis malheureusement contrainte, en tant que membre de la police de la vulgarité, d'enlever 1 point pour cette fin des plus vulgaires et basse du front, qui clôture avec une blague de très mauvais goût un dernier quart d'heure qui pique franchement du nez. Bref, un film sympa, qui a envie de secouer les fondations vieillissantes du film d'espion, mais qui se prend les pieds dans le tapis à la sortie en rétrogradant le héros au rang de beauf misogyne qui ATTENTION JE VAIS SPOILER

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