J'aime quand tu brises mon quatrième mur mon salaud.
Pure découverte que ce "Kiss kiss bang bang". Je n'en avais jamais entendu parler, et les critiques élogieuses un peu partout m'ont convaincues que je devais tenter l'expérience, en compagnie d'un Robert Downey Jr. toujours aussi charismatique.
La première chose qui frappe, c'est l'humour. Je suis souvent assez insensible aux gags américains un peu lourds et grossiers, mais pourtant j'ai pris mon pied de A à Z, chaque vanne m'a fait marrer, et le grand n'importe quoi ambiant sait donner un cachet bien sympathique à l'ensemble.
En fait le plus gros reproche est tellement simple, tellement logique : pourquoi avoir voulu faire plus sérieux ? Pourquoi partir dans un récit trop classique à partir de la moitié ? Pourquoi laisser de côté l'humour et la narration unique qui faisaient justement le charme incroyable du début ? Si vous ne connaissez pas la définition du mot frustration, ce film vous aidera à bien la garder en mémoire.
Heureusement, le final se rattrape, retourne dans cette atmosphère plus légère, et à l'instar d'un bon repas, terminer sur une bonne note suffit à rendre l'ensemble plus digeste. Dommage que le délire n'ait été qu'à moitié assumé quand même.