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Kiss of the Damned par Colqhoun
Vite fait, les 40 premières minutes sont brillantes. Le travail sur le montage, le découpage et le son, est virevoltant, bluffant, tout en allers-retours, coupures brusques et changements de ton. Xan Cassavetes (fille de..) met tout en oeuvre pour désarçonner son spectateur, l'amener à découvrir un univers foisonnant, où les sens réagissent différemment, où le temps n'a pas la même valeur, où les émotions prennent une ampleur inédite. On pense à Nicolas Roeg (pas étonnant que l'affiche rappelle celle de Bad Timing). Mais la réalisatrice perd ensuite cette énergie folle à mesure que son histoire vire vers quelque chose de plus convenu. Le film accuse alors un ventre-mou sur sa partie centrale, malgré quelques séquences amusantes (la jeune vierge blonde amenée à la leader des vampires, cette dernière n'ayant plus bu de sang humain depuis un demi-siècle). Ce n'est que dans ses 20 dernières minutes que le film reprend alors de sa vigueur initiale pour délivrer un final libérateur.
Loin d'être parfait, sujet à quelques séquences inintéressantes, le film se rattrape dans sa première et dernière partie grâce à un travail sur le montage réellement brillant et audacieux.
Loin d'être parfait, sujet à quelques séquences inintéressantes, le film se rattrape dans sa première et dernière partie grâce à un travail sur le montage réellement brillant et audacieux.
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le 24 juil. 2013
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