Partons du plus pur : la nature. Sans l'homme, sans rien. Ajoutons-lui la connerie et l'ambition, la fierté et la concurrence. Le tout sous l'oeil d'une caméra photographe et visionnaire. Sachant capturer la réalité, la vérité du monde dans lequel vivent des victimes dépossédées. Fourmillement de marionnettes orchestré par les sons hypnotiques de Philip Glass. Chaque pause dans le regard humain glace le sang. Nous sommes progrès, échec, nous sommes des produits de la société. Triste constat de la vie décomposée. Un film somptueux et majeur.