Je vais y aller franchement: il a tout d'un grand et... ce n'était pas gagné ! Déjà le film s'appelle "Kung-fu panda" ce qui ne casse pas des briques, ensuite il y a au moins 4 mots inventés dans les grotesques 30 premières secondes du film dont "topissitude" et "séductivité" dont on a - il faut le souligner - du mal à se remettre et pourtant...
Kung-fu Panda c'est l'histoire d'un Panda, Po, qui rêve de devenir un as du Kung-fu. Il y a des gentils, des méchants, des méchants qui deviennent des gentils, pas de gentils qui deviennent méchants (il faut pas pousser), c'est un dessin-animé quoi. Comment vous dire que derrière cette banalité se cache une réinvention du genre et 10 niveaux de lecture savamment distillés ? J'abuse ? Je ne vais pas tenter la démonstration, ce que j'écrirais simplement c'est que le conte est exécuté à la perfection, que l'on rit, que l'on ne s'en lasse pas et que l'on assiste avec plaisir et insouciance à la seule et unique quête: celle de l'ingrédient secret.
Bon on passera sous silence le soft-power chinois qui revient en force derrière la bonne recette américaine et on se contentera d'ajouter...
- Tu connais la fureur des pieds ? Qu'est-ce que t'as contre la fureur des pieds ?