En 2000, le Kursk s'échoue en pleine mer. Aucun membre de l'équipage ne sera sauvé. Et pourtant, ça aurait pû être le cas...


Bon, même si le film est produit par Europa Corp, un nom rassure : celui de Thomas Vinterberg. Ne voyant pas le bonhomme se vautrer dans la production sans âme, on pouvait largement espérer quand à ce film. Les films de Vinterberg font réguliérement le tour des festivals et sont souvent assez bien reçu, même si je n'ai vu que Festen (que j'aime fortement). Et il est indéniable qu'il ya de lui dans ce film.


Tout d'abord parceque le sujet d'origine aurait pu entrainer un éniéme survival (qui se finit mal pour le coup) sans saveur. Mais non, il va ici se servir de ces images d'hommes tentant de survivre dans le sous-marin, pour illustrer toutes les absurdités dont est possibles ce monde. C'est un Max Von Sydow glaçant qui refusera les aides internationales, mais aussi les vérités aux familles, avant de vouloir leur serrer la main aux funérailles. C'est un Colin Firth désespéré qui tendra la main en pensant aux marins. C'est une Léa Seydoux à bout de force qui voudra connaitre la vérité. Et c'est un Matthias Schoenaerts en larme qui se demandera si son jeune fils, et le bébé à naitre, se souviendront de lui. Et c'est aux enfants de l'équipage qu'est destiné la derniére phrase du film.


En 2000, le Kursk s'échoue en pleine mer. Aucun membre de l'équipage ne sera sauvé. Et pourtant, ça aurait pû être le cas...


Bon, même si le film est produit par Europa Corp, un nom rassure : celui de Thomas Vinterberg. Ne voyant pas le bonhomme se vautrer dans la production sans âme, on pouvait largement espérer quand à ce film. Les films de Vinterberg font réguliérement le tour des festivals et sont souvent assez bien reçu, même si je n'ai vu que Festen (que j'aime fortement). Et il est indéniable qu'il ya de lui dans ce film.


Tout d'abord parceque le sujet d'origine aurait pu entrainer un éniéme survival (qui se finit mal pour le coup) sans saveur. Mais non, il va ici se servir de ces images d'hommes tentant de survivre dans le sous-marin, pour illustrer toutes les absurdités dont est possibles ce monde. C'est un Max Von Sydow glaçant qui refusera les aides internationales, mais aussi les vérités aux familles, avant de vouloir leur serrer la main aux funérailles. C'est un Colin Firth désespéré qui tendra la main en pensant aux marins. C'est une Léa Seydoux à bout de force qui voudra connaitre la vérité. Et c'est un Matthias Schoenaerts en larme qui se demandera si son jeune fils, et le bébé à naitre, se souviendront de lui. Et c'est aux enfants de l'équipage qu'est destiné la derniére phrase du film.

DavidRumeaux
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le 12 nov. 2018

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