"Un film bouleversant de tendresse, avec une bande originale magnifique": non, c'est une blague. Le cinéma asiatique est victime de son succès, à n'en pas douter. Tout doit mourir un jour, pour mieux renaître plus tard (le Rock, le Populisme, les synthés des 80's, même le vinyle).
Comment lutter?.. Vous êtes un réalisateur asiatique et vous avez un projet de film quelconque; Une petite voie - ou plutôt celle de votre producteur - va vous jouer une petite musique. Vous voilà avec un film banal: ni bon, ni mauvais (non, je ne l'ai pas fait). Pourtant, la pureté artistique est à protéger avec autant de soin que la virginité d'un être chère.
Vous dites que je suis de mauvaise foi, mais regardez seulement l'affiche; Seul un abruti du marketing y rassemble les protagonistes sur un fond de couleur coquille d'œuf. Ca vous gâche déjà la moitié du film, car je vous mets au défi de résumer sa trame en plus de deux phrases. Elle est si limpide qu'elle me donne le tournis. Et plus question de se taper le film en VOST pour l'apprécier! Les acteurs se sont certainement cotisés pour boucler le budget doublage. Rien ne va plus, je vous dis.
Que restera-t-il de ses films Asiawood? Certains seront réputés grâce à leurs chiffres au box-office et les générations futures, par contagion, maudiront tout ce foutu cinéma Asiatique. D'autres ne seront plus que des taches sombres dans une colonne de statistiques, inoffensif.
J'ai encore jusqu'à la fin de mes jours pour jouir de toutes les pépites venues d'Asie (grossièrement, celles qui ont vu le jour avant l'ombre du péril blanc - je n'associe pas l'Anime dans cette analyse).
Zut, j'ai oublié de parler du film. Il s'agit pour être honnête d'un petit long-métrage sans envergure, ni la moindre personnalité. Prévoir de l'oignon pour le final, mais attention à bien le choisir (cf. Doctissimo).
Doctissimo: "Des chercheurs japonais sont parvenus à développer un oignon qui ne ferait pas pleurer! Un oignon modifié avec une très faible concentration en enzymes lacrymogènes. Des travaux assez insolites pour lesquels le Pr Shinsuke Imai et son équipe ont reçu un "IgNobel" en 2013."