L’adieu nous emmène efficacement à la découverte d’un type de cinéma auquel nous ne sommes pas habitués, et nous ouvre à une culture éloignée de la nôtre. À l’instar de Billie, à laquelle on s’identifie ainsi assez facilement. Et il le fait avec un brin d’auto-dérision parfois. Karaoké de folie, préparatifs kitchounets du mariage, place centrale de la nourriture, pleureuses professionnelles lors de funérailles… Et évidemment, ce fameux rapport à la mort, avec lequel tous ne sont pas d’accord. Inévitablement, le film nous interroge sur ce thème. Sur les différentes manières de l’appréhender, de vivre le deuil et d’exprimer sa peine, toutes acceptables, toutes respectables. Même quand les larmes viennent tard ; même quand elles ne viennent pas et que le chagrin trouve un autre chemin.
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