Les Voies des nuls hilares

Hilares, c'est les producteurs qui ont rempli leurs caisses avec un spectacle aussi lamentable, mais pas les spectateurs.

Non, les spectateurs, ils sont tristes et atterrés. Ice Age, qui avait eu le mérite pendant ses premières itérations d'offrir un spectacle plutôt original, et s'éloignant un peu des canons établis par Disney Megacorp Inc. nous offre ici un ultime avatar dégénéré, tel les Habsbourg en Espagne au XVIIIème siècle.
On a donc une équipe de production qui s'est dit que tiens si on mettait TOUS les personnages principaux des épisodes précédents ? Ca a bien marché, ils étaient rigolos et populaires, ça fera plaisir aux acteurs qui les doublent en plus. A cette liste interminable, ajoutons non pas un mais trois antagonistes, parce qu'on avait du rab sur le budget studio. Sauf qu'ils n'avaient pas de rab et que Jean-Paul de la compta a dû sucrer le budget scénario pour tout faire tenir.
On a au final un casting 4 étoiles avec plein d'acteurs connus (en VO), chacun ayant un nombre minimal de lignes à lire (exception faite de Manny et Buck), lignes qui sont absolument consternantes de platitude (exception faite de Buck, qui sauve le film d'un naufrage titaniquesque).
L'histoire n'a ni queue ni tête, se base sur un antagonisme digne d'une partie de billes en cours de recré, le monde est censé être frappé par une météorite, mais le spectateur n'en aura rien à foutre, l'action est molle, les enjeux sont à peine dignes d'une mauvaise sitcom familiale des années 80-90, merci Manny et sa famille. On se fait chier, les acteurs se font chier, sauf Simon Pegg qui arrive à sortir un truc de son personnage taré. En même tu files trois grammes de coke au dialoguiste, il va t'en pondre des lignes à la con.

Mettez un coup dans la nuque de cette franchise, par pitié. Chaque épisode est plus nul que le précédent.