Adapté d'un roman, L'amant double constitue une nouvelle preuve que François Ozon est un des cinéastes français les plus intéressants... même avec une oeuvre mineure...


Chloë a des maux de ventres depuis trés longtemps et personne ne trouve de solution. Elle va donc consulter un psychothérapeute. Celui-ci se met à éprouver des sentiments pour sa patiente et ne peut donc continuer le traitement. Mais il s'installe avec elle. Elle jour, elle découvre un homme qui lui ressemble comme deux goutte d'eau et qui s'avére en fait être son frére jumeau, dont il ne lui a jamais parlé...


Un scénario intéressant qui permet à Ozon de broder un film qui mêle les influences, de Verhoeven à Cronenberg. Il démarre ainsi sur une scéne de psychanalyse laissant craindre que l'on se retrouve devant un film auteurisant, verbeux, et, soyons clair, chiant. Mais déjà la mise en scéne se dégage. Et passé ce moment, le film dégage une atmosphére de mystére qui interroge constamment le spectateur sur ce qui est vrai, ou ce qui n'est que rêves. On se perd, parfois trop, dans ce labyrinthe, mais on y prend un vrai plaisir.


Car il est porté par un tel casting, parfait de bout en bout, notamment la performance de Jeremie Renier jouant les deux fréres (ou pas), mais Marine Vacth ne démérite pas, loin de là. Avec une magnifique lumiére, des scénes qui osent le sexe (parfois gratuit, certes), et le gore même parfois, et des choix de mise en scéne allant jusqu'au split screen, on apprécie le travail effectué qui, s'il ne permet pas à Ozon d'en sortir son meilleur film, en sort indiscutablement un bon film à voir !

DavidRumeaux
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le 3 sept. 2017

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David Rumeaux

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