Parfaites mises en situation, reconstitutions réalistes, mise en scène menée tambour battant
Michele Placido retrouve pour la seconde fois l'acteur Kim Rossi Stuart (qu'il avait dirigé dans Romanzo criminale - 2006) et lui offre le rôle principal, à savoir celui de Renato Vallanzasca, célèbre gangster italien dans années 70, le Mesrine à l'italienne qui était surnommé "Il fiore del male" (la fleur du mal), purge actuellement une peine de quatre perpétuités et 290 années de réclusion. Kidnappeur & braqueur à la fois, maintes fois arrêté, il parvient à s'évader à deux reprises. Malgré cela, la gente féminine lui a toujours voué une certaine admiration (son charme et son humour n'y sont pas pour rien). Michele Placido parvient avec aisance à nous replonger dans les années 70, à la rencontre de ce bandit pas comme les autres, charismatique, drôle et égocentrique, une véritable légende vivante qui fait de lui l'un des plus important gangster d'Italie. Parfaites mises en situation, reconstitutions réalistes, mise en scène menée tambour battant et acteurs qui en imposent (mention spéciale à Kim Rossi Stuart), si L'Ange du mal (2011) n'égale pas Romanzo criminale ou les adaptations récentes des péripéties de Mesrine, il faut bien reconnaître que le résultat final n'en reste pas moins efficace.
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