Qu'il ai du budget ou pas, John Carpenter -quand il est inspiré (c'est à dire souvent)- réussi toujours son coup. Ici, il nous plonge dans un univers Lovecraftien de belle manière. L'immersion dans un "monde" qui bascule dans la folie est lente mais sûre. La torsion de la réalité est exercée de main de maître et nous plonge dans un délire digne d'un cerveau malade qui refuse de le reconnaître. Aussi subtil que granguignolesque dans certaines séquences, l'Antre de la folie porte à merveille son nom et s'impose comme un classique du film fantastique-ment humain.
Incontournable.