Vidocq est vivant !
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Un polar historique mâtiné d’action dans la France du début du XIXe siècle, voici en quelques mots, les grandes lignes de “l’Empereur de Paris”, le nouveau film de Jean-François Richet. Situé sous le règne de Napoléon 1er, ce n’est pourtant pas l’Histoire avec un grand “H”, ni l’Empereur charismatique qui intéresse le réalisateur, mais la petite histoire singulièrement extraordinaire d’un certain Eugène-François Vidocq (Vincent Cassel), bagnard crasseux et roi de l’évasion, devenu chef de la sûreté dans un Paris malfamé, magnifié par une magistrale reconstitution. L’époque post-révolutionnaire revisitée par Jean-François Richet est un terreau fertile en matière de crimes et de larcins dans un Empire où le faste et le luxe côtoie la crasse la plus immonde, où les ruelles sordides grouillantes d’une populace appauvris se trouvent à deux pas des palais les plus flamboyants. C’est dans ce contexte d’inégalité sociale, que Jean-François Richet, après nous avoir présenté Vidocq dans un prologue à la “Papillon”, envoie son personnage arpenter les pavés parisiens dans un mix entre “Les misérables” de Hugo et le “Gangs of New-York” de Scorcese, (toutes proportions gardées bien entendu). Accompagné par une excellente brochette d’acteurs (F.Luchini, P.Chesnais, D.Ménochet, F.Mavor, O.Kurylenko, D.Lavant...), une fois de plus, Vincent Cassel crève l’écran en ex-bagnard devenu policier. J-F Richet signe un polar historique subtil et épuré de tout artifice en évitant le piège de la surenchère numérique ou le trop plein d’action, laissant ainsi, la part belle à ses personnages.
Créée
le 19 avr. 2019
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