Une véritable claque, une plongée (hyper) réaliste dans la misère sociale. . .
Après un premier film qui n'est pas passé inaperçu (Home - 2008), Ursula Meier continue de nous séduire avec son drame familial et social qui nous entraîne à la rencontre d'un jeune garçon de 12 ans et de sa sœur. Tous les jours, ce dernier quitte le domicile situé en bas d'une vallée pour se rendre en haut d'une station de sports d'hiver afin d'aller y voler des touristes (de leurs skis et autres accessoires) qu'il parviendra à revendre sans le moindre mal à son retour chez lui. Sans ressource financière, ce jeune garçon assure à lui seul les seuls revenus permettant à lui et sa sœur de ne pas mourir de faim (sa sœur cumulant sans cesse les petits boulots). L'Enfant d'en haut (2012) est une véritable claque, une plongée (hyper) réaliste dans la misère sociale au cœur d'une famille (peut-on d'ailleurs vraiment dire qu'il s'agisse encore d'une "famille" au sens propre ?). Ursula Meier impressionne car elle est parvenue à nous immiscer au cœur d'un tandem passionnant, où leurs joies et leurs peines se succèdent tout au long. A la distribution on retrouve (le prometteur) Kacey Mottet Klein, qui pour son jeune âge en impose face à la touchante Léa Seydoux. Sans oublier aussi la participation (autant en VO qu'en VF) de Gillian Anderson (qui interprétait Scully dans la célèbre série télévisée X-Files - 1993/2002), dont c'est un véritable plaisir de la retrouver sur grand écran.
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