L'étrange douleur des larmes de mon corps
Une chose positive à retenir du film : une affiche sublime.
Le reste est à foutre à la poubelle : délire autiste auteurisant qui alignent les effets de style dégueulasses à CHAQUE plan sans jamais se questionner sur la pertinence des effets dans la narration, digne d'un court-métrage étudiant casse-couille ; photographie immonde ; musique atroce et mixage du son irritant (le bruit de la sonnette et à balancer ses chaussures sur l'écran) ; cinématographie composée de 90 % de gros plans sur les yeux ou les mains des personnages ; montage dans les fraises avec découpage des scènes incompréhensible, transitions et split-screen surréalistes ; acteurs sous tranquilisant et actrices dans des rôles nues/mortes/baisées (rayez la-es mention-s inutile-s), wow original la misogynie ; absence de narration hilarante de bêtises (peu importe comment le film finit, pourvu qu'il finisse enfin).
Pour la faire courte et pas passer trop de temps sur des merdes pareils, je vous retiendrai un passage absolument brillant où le personnage principal est en champ-contre champ avec lui même, une version en rouge fluo et l'autre en vert fluo, les couleurs qu'on trouvait dans les lunettes 3D cheap des années 50. Et le monteur a décidé d'alterner de plus en plus vite la superposition des deux plans , tant et si bien qu'on se demande à la fin si les auteurs veulent essayer de créer un effet 3D de merde. Fascinant de connerie.