Guilty Inside
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Bon, je résume. Ils sont cinq, tous bossant vaguement dans le milieu médical (glandant serait le terme le plus approprié, parce qu’on ne les voit pas beaucoup travailler).
Un des cinq décide d’aller tester ce qu’il y a après la mort, alors ils repoussent les limites de leur connerie de plus en plus loin. Le problème, c’est qu’ils rentrent du coma chacun avec des traumatismes personnels. Eh ben, ils sont bien emmerdés, car va falloir qu’ils expient leurs péchés passés.
Faut dire qu’il y a du lourd. Certes, on a Julia Roberts avant qu’elle soit une grande star, Kevin Bacon avant qu’il décide de devenir un bon acteur (HYPNOSE, MYSTIC RIVER), Kiefer Sutherland avant qu’il ne sauve le monde en sept fois 24 HEURES CHRONO. Il y a aussi William Baldwin, qui était déjà un énorme acteur, avec une belle palette de trois expressions de visage (ce qui en fait une de plus que Steven Segal), capable d’enchaîner les nanars les plus improbables (Sliver(thriller vaguement érotique avec Sharon Stone), FAIR GAME(avec Cindy Crawford), YOU STUPID MAN(un éclair de lucidité ?)). Le cinquième de la bande est Oliver Platt, qui était inconnu, et grâce à ce film il est resté dans le quasi-anonymat (que des seconds ou troisièmes rôles, et un rôle de ponte mondial dans 2012, autre nanar intersidéral…).
Pour être sûr de blinder son truc, le producteur à confier l’entreprise à Joel Schumacher. Comment dire ? Entre les nanars réacs et glauques (LE DROIT DE TUER ?, CHUTE LIBRE, 8MM), les bouses intersidérales (BATMAN FOREVER, BATMAN ET ROBIN), il a pondu deux films honnêtes : PHONE GAME et TIGERLAND. Donc, une sorte de MacTiernan sous acide et sans talent.
Dire que l’aspect religieux est présent signifie à dire que la pluie mouille. Dès fois que le spectateur serait idiot, il appuie ses effets par des gros plans sur des statues de diablotins, fait se dérouler une scène le jour d’Halloween (qui tombe un soir de pleine lune…), et lorsque les héros (à ce niveau d’inintérêt, je ne crois pas que ce soit un terme approprié) sont confrontés à leurs démons, il s’amuse avec les éclairages rouges.
Dire que ado j’avais trouvé ce film cool. Il a mal vieilli, et les incohérences sont tellement énormes qu’il serait vain de toutes les lister. Un nanar sympa malgré tout, rien que pour la somme de tous ces talents hétéroclites.
Créée
le 26 juin 2020
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