
Ce long-métrage post Persona dans la filmographie de Bergman confirme le tendance psychanalytique mais aussi irréelle que prend le cinéma du cinéaste suédois. Un peintre et sa femme débarquent pour vivre sur une île, ils y rencontrent à la fois leurs démons mais également des autochtones malsains. Clairement le récit prend vite des allures de rêverie voir de surnaturel, d'ailleurs la formidable dernière demi-heure est carrément cauchemardesque. Évidemment c'est brillamment filmé avec des merveilles de gros-plans, des plans-séquences magistraux et des cadres ombrageux mais comme pour Persona, le découpage des scènes est vraiment exaltant.