Dans le film de Vertov, chaque objet peut être une métaphore ou une allégorie du cinématographe car le cinéaste filme régulièrement dans les premières minutes des objets ayant un mouvement de rotation comme une machine à coudre, une voiture, des machines dans les usines. Des mouvements qui se répètent à l’infini à travers le montage. Vertov accorde aussi une grande place au montage, qu’il manipule avec aisance et dextérité. Il nous place d’abord dans le rôle du cadreur puis ensuite dans celui du monteur notamment dans la séquence de voiture avec les femmes et la séquence avec les enfants. Pour illustrer le raccord, il met tout simplement en lien : le pinceau de vernis à ongles avec le pinceau de collage de la monteuse puis la séquence du raccommodage de vêtements. Vertov, durant tout le film, travaille par association d’idées afin d’illustrer le cinématographe à l’aide du monde qui l’entoure. D’un point de vue formel, « L’homme à la caméra », est bien évidemment un incontournable du cinéma.
JulienGauthier
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le 20 févr. 2013

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JulienGauthier

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