Shouts of the past
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Prendre le train est un acte qui n'était pas banal à cette époque d'arrivée du chemin de fer dans l'ouest américain. Il n'aura pas fallu moins de cinq jours de cheval à cet homme pour rejoindre la gare de cette petite ville. A l'entrée en gare du train la réaction de l'homme face à la machine le fait passer pour un véritable gars de la campagne. Cet homme a non seulement un comportement ridicule, mais sa présentation laisse entrevoir qu'il n'est pas net, puisqu'il change de nom à chaque fois qu'on lui demande comment il s'appelle. Il cherche à cacher quelque chose qui va venir le rattraper.
Le film démarre avec cette intrigue d'homme qui cherche à camoufler son identité, on assiste au début du voyage à la venue d'un petit arnaqueur qui sent en cet homme la bonne affaire. Seulement sur le parcours le train se fera attaquer. Le ton du film change alors, puisque d'une chose légère et presque amusante, on passe à la violence d'hommes cruels. Cette rupture de ton lance le film et brouille les pistes sur lesquels on pensait voir évoluer le film. La légèreté du début s'est définitivement envolée pour inscrire l'homme de l'ouest dans une noirceur brutale. Le cœur du film se joue sur le passé de cet homme sur lequel il avait tiré un trait et qu'il pensait loin derrière lui. Les personnages se retrouvent pris aux pièges d'hommes qui n'ont qu'un intérêt, l'argent. Enfermer les personnages fait patiner l'histoire tout est trop centré là dessus.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste On voit l'equipe de tournage dans le reflet de la voiture ou d'une vitrine.
Créée
le 23 janv. 2019
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