Nunucherie sans nom
Subtil départ, qui de volutes en ombrées et transferts fait défiler sur fond de papier peint couleur sépia un générique composé de gens que l’on aime… Non moins exquis la manière de planter le décor...
le 11 sept. 2014
4 j'aime
"L'Homme de sa vie" fait partie de ses films que l'on préférerait ne pas noter tant il présente autant de qualités réelles que de défauts particulièrement regrettables. En effet, d'un côté, difficile de ne pas être sensible à l'élégance et à la beauté de la réalisation de Zabou, donnant à l'ensemble une incontestable personnalité et qui nous offre, de temps à autre, de jolis moments. Mais d'un autre point de vue, il faut aussi avouer que cette mise en scène est aussi ce qui peut agacer le plus en définitive. Car cette dernière n'est en réalité jamais au service d'un récit digne de ce nom, tout cette virtuosité paraissant finalement bien vaine, et même assez creuse. N'y aurait-il pas fallu plus de simplicité, afin de nous toucher de manière bien plus évidente? Et pourquoi cet aspect très verbeux si irritant, les grandes conversations assez ennuyeuses étant au final relativement nombreuses? L'échec reste ainsi honorable, mais nul doute que si avoir du talent est essentiel, il faut aussi (et surtout) savoir le mettre au service de quelque chose. A méditer...
Créée
le 26 mars 2018
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