HuuUUUUUuuuuuUUUUUUuuu (c'est un hénissement)

J'ai aimé les paysages américains, l'abnégation de la mère pour aider sa fille.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage de Robert Redford. Ayant vécu une relation similaire, je connais la désagréable sensation de ne pas être choisi et de devoir rester en mode manuel.

Pourtant ce film m'a profondément ennuyé, la faute déjà à ses 2h42, à ses excès de pathos et sans doute à mon incompréhension de l'amour que portent certaines personnes aux bourrins (Tu comprends rien ! Le cheval c'est un animal noble blablabla).

Pour me remettre de cette mésaventure, j'ai enfilé ma plus belle paire de baskets, j'ai couru jusqu'à la supérette la plus proche, et j'ai choisi deux gros steaks de cheval.
Aussitôt rentré, j'ai épluché et ciselé quelques échalotes que j'ai fait revenir dans une casserole avec une grosse noisette de beurre.
J'ai ajouté au tout un verre de vin rouge, quelques herbes, du sel, du poivre et, à feu vif, j'ai fait réduire la mixture au trois quart, obtenant ainsi une sauce épaisse et onctueuse.

Suite à ça, j'ai simplement cuit mes deux steaks à point dans une poêle avec une autre noisette de beurre et j'ai déposé la viande dans une assiette.
J'ai déglacé le jus restant dans la poêle et l'ai mélangé avec la précédente sauce aux échalotes.
J'ai nappé les deux steaks de sauce, les ai accompagnés d'une poignée de frites croustillantes, et je me suis réconcilié avec ce grand mammifère herbivore.