Après avoir été exposé à un mystérieux brouillard puis à un insecticide, un homme (Grant Williams) voit sa taille réduire petit-à-petit. Alors que les médecins tentent d’enrayer le processus, sa taille atteint quelques centimètres. Il découvre alors combien la cave de sa maison peut se révéler un monde hostile…
Adapté d’un roman de Richard Matheson, L’Homme qui rétrécit éblouit encore aujourd’hui par la qualité de ses effets spéciaux. De fait, si certaines incrustations du personnage à l’écran se voient, la plupart des effets spéciaux demeurent proprement invisibles, nous permettant de bénéficier pleinement d’un spectacle très réussi.
Pour autant, on n’oublie pas d’attacher le spectateur aux personnages, ce qui nous permet de nous impliquer dans l’action aux côtés même du héros et de sa fiancée et introduisant par leur relation une certaine profondeur, accentuée par la narration de Matheson, bien dosée. Enfin, le refus d’un happy end facile achève de donner au film toute sa puissance, à travers un final à la fois poétique et cruel, sombre et grandiose, et, à l’image du film entier, profondément marquant.