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Dans un faubourg romain, Angelina vit, avec sa nombreuse famille dans des logements délabrés. Progressivement, elle devient la championne des pauvres gens et combat les spéculateurs du marché noir. Tourné entre deux des plus grands films de Zampa, Vivre en paix et Les années difficiles, L'honorable Angelina se nourrit de réalisme (pas de néoréalisme) pour évoquer l'après-guerre avec ses cohortes de déshérités dont son héroïne devient la passionaria. Constat amer car elle est manipulée et reviendra en fin de compte à la seule valeur qui a de l'importance : la famille. Malgré quelques scènes caricaturales pour exposer l'opposition entre riches et pauvres, le film est dynamique et souvent drôle, comme une version avant la lettre, et bien moins explosive, d'Affreux sales et méchants. C'est un véhicule parfait pour une Anna Magnani impériale, une mama rebelle et cependant attachée à son rôle de femme de devoir italienne.

Cinephile-doux
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le 18 sept. 2017

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Cinéphile doux

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