Qui ne s'endort pas n'est pas Lyonnais, hey !
Tavernier / Noiret / Rochefort / Lyon : que demande le peuple ?
Je partais avec un a priori fort positif pour ce premier Tavernier du nom. Je n'en connaissais rien sauf le titre et l'affiche.
La première scène fort sympathique, lance le film sur une pente pleine d'humour, de bons mots, de saucisson à cuire et de salade de museau, ça démarre bien.
Et puis, l'intrigue principale se met en place, et là, c'est le drame. Le film ne semble être rien d'autre qu'une bulle d'air. Dans un Lyon presque trop mis en valeur au point qu'on se croirait dans un spot de l'Office du Tourisme, Noiret, père d'un possible assassin en fuite, discute avec Rochefort, commissaire en charge de l'enquête, et c'est tout sauf alléchant. Les dialogues sont plats, les situations molles et sans intérêt.
Au fond, au bout d'1h20 de film, on ne sait toujours pas où Tavernier veut nous mener. Et à la fin du film, on ne comprend toujours pas.
Cela n'a rien à voir avec la réalisation, ni avec le jeu des acteurs, c'est juste que ce qu'on nous raconte n'a aucun attrait, aucune forme de suspens ou d'émotion.
Il a juste le mérite de nous préparer à une bonne nuit de sommeil.